Trois mois seulement après une première évasion, celle de Rédoine Faïd, la prison de Sequedin dans le Nord a vu un autre de ses détenus parvenir à échapper à la surveillance des gardiens. Le détenu en question, un homme âgé d'une trentaine d'années et condamné pour trafic de stupéfiants, a réussi à s'enfuir alors qu'il revenait d'une audition devant le tribunal.
Cette nouvelle évasion pose à nouveau la question de la pertinence de la politique de sécurité menée par le gouvernement socialiste et en particulier celle de la ministre de la Justice, Madame Taubira.
Les surveillants de la prison de Sequedin ne s'y sont d'ailleurs pas trompé en exprimant leur colère vis-à-vis du manque de moyens accordés par le Ministère de la Justice, alors que le constat d'échec du laxisme de sa politique est de plus en plus visible.
Il devient désormais urgent, au nom de la sécurité de nos concitoyens ainsi que de celle des surveillants pénitentiaires de prendre des mesures fortes. Le manque d'effectifs dans la police ainsi que l'insuffisance du nombre de places dans nos prisons, que nous avons toujours dénoncés, sont aujourd'hui tels qu'ils sont une menace pour notre tranquillité ainsi que pour la viabilité de notre système judiciaire.
Nous demandons donc à la Ministre de procéder rapidement à un recrutement de nouveaux surveillants de prison afin que les établissements pénitentiaires retrouvent toute leur efficacité et leur utilité, et qu'ils redeviennent ce qu'ils sont originellement : des lieux clos ! Parallèlement, il faut rétablir l’autorité républicaine dans nos prisons. Depuis peu, le laxisme généralisé a même gagné celles-ci. Face à des voyous qui se croient tout permis, l’administration pénitentiaire a baissé la garde. Les surveillants de prison peuvent de moins en moins bien exercer leur métier. Ils doivent retrouver la latitude suffisante pour imposer leur autorité légale sur les détenus et les fouilles obligatoires et systématiques doivent être rétablies.
Parce que s'assurer de la sécurité des Français est le premier devoir de l’État, le gouvernement se doit de réagir au plus vite en mettant un terme à son idéologie laxiste.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République