Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l’arrêté du préfet du Val d’Oise (21 septembre 2016) qui autorisait la création de la Zone d’aménagement concerté (Zac) du triangle de Gonesse. Pour avoir participé au débat public et argumenté sur les dangers du projet, j’en suis particulièrement satisfait. Il faut espérer qu’il s’agit là d’un coup fatal au projet EuropaCity, destructeur pour l’environnement et notre petit commerce local.
Le juge a, en effet, relevé que l’étude d’impact mise à disposition du public « était insuffisante sur plusieurs points », notamment sur l’évaluation de l’impact environnemental : qualité de l’air, suppression de terres agricoles, flux touristiques avec la création de la ligne 17 du Grand Paris Express…
L’arrêté du tribunal administratif de Cergy-Pontoise est l’énième décision contraire aux projets d’Immochan et de Wanda, les sociétés qui portent le projet d’EuropaCity. L’Autorité environnementale comme le commissaire enquêteur avaient rendu des avis négatifs lors de la consultation sur la modification du PLU de Gonesse.
A présent, il nous faut être vigilants et préparer le futur. Alors que la biodiversité souffre en Ile-de-France, que les terres agricoles disparaissent, que la demande en produits bio et/ou locaux progresse et que la qualité de l’air se dégrade, il serait des plus important de proposer – enfin ! – un projet de valorisation de ces terres du triangle de Gonesse.
Jean-Pierre Enjalbert
Maire de Saint-Prix
Délégué National à la Transition Environnementale