700 000, c’est le nombre de jeunes qui disent avoir subi du harcèlement à l’école.
1/4, c’est la part des adolescents harcelés ayant déjà pensé au suicide.
1 enfant sur 3 est concerné par le harcèlement scolaire.
En cette journée nationale contre le harcèlement scolaire, le mouvement des Jeunes de Debout La France, parti présidé par Nicolas Dupont-Aignan, tient à rappeler qu’il est de notre devoir de condamner fermement le harcèlement scolaire et d’agir pour protéger les victimes et en limiter leur nombre.
Le harcèlement scolaire, c’est une violence répétée présente sous différentes formes (verbale, physique ou psychologique) se fondant sur la critique des autres et de leurs différences (apparence physique, handicap, sexe, orientation sexuelle, appartenance à des milieux sociaux-culturels particuliers…). Ces violences douloureuses, humiliantes et insupportables peuvent, en plus des souffrances qu’elles engendrent, avoir des répercussions psychologiques sur le long terme pour les victimes et conduire parfois à une issue tragique. A l’ère des réseaux sociaux, les terribles conséquences du harcèlement scolaire ne font que s’amplifier.
C’est pourquoi, nous devons faire de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité.
L’équipe enseignante doit être mieux formée pour prévenir, accompagner et protéger les victimes en recadrant et sanctionnant sévèrement les bourreaux. Alors que l’école se doit d’être un sanctuaire privilégié de réussite, de confiance et d’épanouissement personnel, le harcèlement scolaire engendre sur ceux qui le subissent des conséquences néfastes sur leur scolarité, leurs résultats scolaires, mais aussi leur santé, leur confiance en eux, leur estime d’eux-mêmes et leur bien-être personnel.
Nous ne pouvons que nous réjouir des conclusions du Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, notamment suite au G7 Education au sujet du harcèlement : elles sont indispensables mais ne sont mais pas suffisantes. Face à la gravité des situations et des conséquences engendrées par le harcèlement scolaire, il est nécessaire de prendre des mesures courageuses !
Par conséquent, le mouvement des Jeunes de Debout La France demande :
– l’exclusion des élèves coupables de ces faits en simplifiant les procédures pour ne pas décourager les chefs d’établissements à le faire.
– la suspension des allocations familiales perçues par les parents des élèves coupables.
– le retour de la discipline et de l’autorité des enseignants en classe en instaurant la tolérance 0 face aux incivilités scolaires.
Le harcèlement scolaire se doit d’être l’affaire de tous : c’est à nous -parents, enfants, enseignants, voisins, témoins…- de prévenir, de sensibiliser et de lutter contre des comportements inadmissibles, scandaleux, et bien trop souvent dévastateurs.
Marie-Ange Durand et Maxence Mahen
Debout les Jeunes