Cinq ans après la tuerie de Charlie Hebdo, et alors que de nombreux “responsables” politiques étaient occupés à multiplier les plaintes contre Éric Zemmour avec l’argent public, voilà qu’un enseignant est assassiné dans des conditions atroces pour avoir enseigné la liberté d’expression.
Ce professeur courageux, Samuel Paty, avait été préalablement ciblé par des vidéos et des messages comportant son adresse et son numéro de téléphone. Il se sentait menacé.
Ce n’est donc pas un crime isolé, mais la résultante d’un climat de haine dans lequel étaient impliquées plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de personnes.
A-t-on oublié Robert Redeker, ce professeur de philosophie obligé de quitter l’enseignement en 2006, ou Louis Pasquier, ce jeune rédacteur en chef d’un journal lycéen menacé de mort en 2015?
Les auteurs des menaces de mort ont chaque fois été condamnés à des peines dérisoires.
Et nos dirigeants, qu’ont-ils fait pour défendre notre liberté d’expression; quelles conséquences en tirent-il?
Hier matin, j’entendais Sarah El Haïry (secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement auprès du ministre de l’Éducation Nationale) mettre en cause sur France Info la “haine sur internet” et défendre la loi Avia qui vise à renforcer la censure sur les réseaux sociaux.
Non Madame El Haïry, ce n’est pas la “haine sur internet” qui tue, c’est l’ISLAMISME.
Vous exploitez un attentat contre la liberté d’expression pour restreindre la liberté d’expression dans un curieux amalgame qui met tout sur le même plan: vieille recette qui a bien fonctionné en 2015 sous Hollande et qui conduit aux dérives liberticides du projet de loi Avia.
Il n’y a rien à attendre de celles et ceux qui nous gouvernent depuis trop longtemps, qu’ils s’appellent Macron, Hollande ou autres.
Depuis des années, nous proposons des mesures à la hauteur de la menace islamiste qui vise à soumettre notre société à l’Islam par tous les moyens, et pas seulement par la terreur.
L’ISLAMISME doit être combattu, le salafisme et les Frères Musulmans interdits, ses organisations comme le CCIF dissoutes, et les auteurs de menaces en lien avec le terrorisme islamique doivent être condamnés à de lourdes peines plancher.
Parmi la trentaine de mesures visant à renforcer l’autorité et la protection des professeurs qui figureront dans le projet présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan pour 2022, nous avions prévu l’instauration d’un droit de retrait renforcé dont la mise en oeuvre aurait peut-être permis à Samuel Paty d’échapper à son bourreau.
Cet assassinat terroriste n’est en effet que la toute petite partie de l’iceberg islamiste qui prospère sur un terreau de haine qu’il faut assécher, faute de quoi les mêmes faits se reproduiront toujours.
C’est seulement à cette condition que la grande majorité de nos compatriotes musulmans pourront pratiquer leur culte en toute liberté, car libérés de la pression islamiste.
Et ce n’est pas le duel Macron-Le Pen qu’un gouvernement aux abois s’évertue à mettre en scène pour 2022 qui permettra de sauver nos libertés menacées.
Il y a un homme qui se bat depuis longtemps pour préserver nos libertés.
Il s’appelle Nicolas Dupont-Aignan.
Aidez-le !
Marc Chapuis
Délégué national à l’instruction publique