Une manifestation est organisée, aujourd’hui, devant le ministère de la Santé pour s’opposer au projet de loi de Mme Buzyn qui souhaite « rendre obligatoire 11 vaccins pour les enfants de moins de 2 ans ». Ce rassemblement a été précédé par une rencontre entre professionnels de santé et représentants d’associations, venus d’Europe et des Etats-Unis, afin d’échanger sur l’élargissement de l’obligation vaccinale, en cours, dans de nombreux pays européens. Pendant que d’autres, comme la Suède, rejettent cette même obligation vaccinale.
Déjà en 2008, l’Etat et l’industrie pharmaceutique avaient retiré en catimini le vaccin DTP du marché pour le remplacer par le vaccin hexavalent, rendant systématique l’injection de trois vaccins non obligatoires (coqueluche / haemophilus influenzae type b / hépatite B). Mais le Conseil d’Etat a rendu une décision le 8 février dernier en faveur des familles, suite à la mobilisation de plus d’1 million de pétitionnaires. Le gouvernement et l’industrie pharmaceutique ont été mis en demeure de remettre sur le marché les 3 vaccins obligatoires sans faire de vente forcée pour d’autres vaccins. Les fabricants de vaccins sont restés muets attendant un nouveau ministre de la Santé et faisant croire qu’il fallait plusieurs années pour produire le DTP, alors qu’ils le fabriquaient antérieurement, pour un coût nettement moindre !
Les juges avaient laissé, à Agnès Buzyn, jusqu’au 8 août 2017 pour prendre une décision. Mais la ministre de la Santé a confirmé cet été que 8 vaccins supplémentaires seront rendus obligatoires dès le 1 janvier, pour « laisser le temps aux familles de se mettre en ordre de marche ». Derrière la bienveillance affichée, on constate surtout à quel point les laboratoires peuvent être rapides à produire ce vaccin à 11 souches alors qu’ils prétextaient mettre plusieurs années à produire à nouveau le DTP.
J’avais d’ailleurs déjà dénoncé cette vaccination forcée et couteuse, le 10 mars, sur mon blog (http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Non-à-la-vaccination-forcée-de-nos-enfants-avec-l-hexavalent-%21).
Le vaccin DTP, sans aluminium, a fait ses preuves depuis des années. Ce n’est donc pas une question de confiance dans la vaccination, comme le dit Agnès Buzyn, mais simplement dans le choix des vaccins rendus obligatoires par le gouvernement et leur composition.
Je ne suis pas contre la vaccination, qui a prouvé son utilité, mais contre la vente forcée de 11 vaccins, sans le recul nécessaire. J’appelle le gouvernement à suspendre sa décision d’étendre l’obligation vaccinale et à relancer la commercialisation du vaccin DTP, sans aluminium, sans mercure et sans nanoparticules.
Je demande également l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur l’opportunité de rendre obligatoire ces 8 autres vaccins. En tant que parents, nous souhaitons avoir des garanties. Il en va de la santé de nos enfants !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France