Jusqu’où iront-ils ? Le pass-Macron numérique arrive à l’intérieur de nos frontières. Aujourd’hui pour aller en Corse et en Outre-mer, demain pour aller au restaurant. Exit la liberté, s’ouvre l’ère du contrôle numérique, du biopouvoir et de la surveillance. C’est officiel : les Français seront désormais publiquement discriminés selon leur état de santé, en dépit de nos droits fondamentaux comme la liberté de circulation, en dépit de l’égalité des citoyens, en dépit du secret médical. Nous avons préféré la sécurité à la liberté, Orwell à Rousseau.
Est-ce vraiment pour notre sécurité ? L’argument sanitaire ne tient pas. Qu’est-ce qu’un pass adossé à un vaccin qui est faillible, déjouable par les variants, et qui n’a aucun effet connu sur la transmission et donc sur la propagation ? Pourquoi un pass alors que les vaccins ne protègent que 3 mois ? Et quel sort pour les personnes immunisées naturellement ? L’OMS se disait elle-même défavorable à ces pass sanitaires dans un communiqué publié hier, « étant donné les preuves limitées concernant la performance des vaccins sur la réduction de la transmission »
Ce n’est pas une histoire de santé. C’est un projet de rupture civilisationnelle d’instauration d’un contrôle social numérique, une véritable machine à gaz bureaucratique. En un demi-siècle, on sera passé du contrôle social par la famille, l’Eglise et le village, au contrôle social généralisé par la technologie. C’est aussi la suspension de facto de la liberté vaccinale qui aurait pu réduire les bénéfices de Big Pharma.
Toutes nos libertés ont été piétinées par ceux qui se présentaient comme des « libéraux » et qui de « droits » n’ont eu cure que de ceux des voyous ou des migrants. Macron ou le faux-nez du libéralisme, qu’il brandit pour justifier un mondialisme mondain, cachant une conception totalitaire de l’organisation sociale.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France