Le refus de Nicolas Sarkozy d’organiser un référendum sur le traité instaurant le mécanisme européen de stabilité (MES), qui prive la France de sa souveraineté budgétaire et engage notre pays à déverser 16 milliards d’euros pour faire souffrir un peu plus le peuple grec, est inacceptable.
Celui qui a déjà bafoué – avec l’aide du PS et du Modem – le NON des Français en 2005 pour adopter en catimini le Traité de Lisbonne récidive aujourd'hu avec le MES.
Etre le candidat du peuple, c’est faire suffisamment confiance aux Français pour les laisser maîtres des choix qui présideront au destin du pays. Consulter les Français par référendum sur tout nouveau traité européen ou sur toute nouvelle adhésion d’un Etat à l’UE, comme je le propose, c’est permettre au peuple d’être responsable et à la France d’être libre.
En refusant de soumettre le MES, nouvelle camisole budgétaire pour les peuples européens, au référendum, Nicolas Sarkozy nous montre donc une nouvelle fois qu’il est passé champion dans l’art du coup d’Etat simplifié.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République
Dupont-Aignan dénonce le refus de Sarkozy d'un référendum sur le traité UE
PARIS, 27 février 2012 (AFP) – Le candidat souverainiste à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a dénoncé lundi le refus de Nicolas Sarkozy d'organiser un référendum sur le traité européen de discipline budgétaire, qualifiant le chef de l'Etat de "champion du coup d'Etat simplifié".
Invité de RTL lundi matin, le chef de l'Etat a exclu, s'il est réélu à l'Elysée, de soumettre à référendum ce traité en cours d'adoption, ne voyant pas "la question claire qu'il y aurait", s'agissant d'un texte "avec 200 ou 250 articles".
"On peut parfaitement imaginer un référendum sur l'Europe, sur la monnaie unique par exemple (…) parce que la question est parfaitement claire: Voulez-vous échanger le franc contre l'euro ?", a-t-il aussi expliqué.
Le refus du chef de l'Etat concernant le traité européen "est inacceptable", a réagi le président de Debout la République dans un communiqué. "Nicolas Sarkozy nous montre donc une nouvelle fois qu'il est passé champion dans l'art du coup d'Etat simplifié", a ajouté le député de l'Essonne.
Nicolas Dupont-Aignan, qui prône la sortie de l'euro, estime qu'"être le candidat du peuple c'est faire suffisamment confiance aux Français pour les laisser maîtres des choix qui présideront au destin du pays".
"Consulter les Français par référendum sur tout nouveau traité européen ou sur toute nouvelle adhésion d'un Etat à l'UE, comme je le propose, c'est permettre au peuple d'être responsable et à la France d'être libre", ajoute-t-il.