Alerté par des syndicalistes, Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et Président de Debout la France, s’est rendu ce matin à la prison de Fresnes pour témoigner de son soutien aux surveillants pénitentaires qui manifestent aujourd’hui.
Les conditions de travail des surveillants pénitentiaires, face à des individus radicalisés, comme en témoignent les récents évènements survenus, sont indignes de notre République. Autoriser les téléphones en prison comme le souhaite le gouvernement est une pure folie.
Nos prisons sont devenues de véritables poudrières islamistes.
Aucune mesure n’aura d’efficacité si nous ne disposons pas de places de prison en nombre suffisant, ni d’une politique pénitentiaire digne de ce nom.
Pourtant notre système pourrait être rapidement redressé. La colonne vertébrale existe avec une administration pénitentiaire de bonne volonté, structurée, avec du personnel de qualité.
Il faut reprendre en main le système, y mettre des moyens financiers conséquents, rétablir la fouille des détenus, supprimer les permissions de sortie injustifiées, isoler les détenus en voie de radicalisation ou déjà radicalisés et assurer un suivi personnalisé.
A Debout la France, nous proposons la création de 40 000 places de prison manquantes, le rétablissement de l’autorité dans les centres pénitentiaires et le recrutement de 5 000 surveillants de prison.