La décision des présidents ukrainien et russe d’un cessez-le-feu le 15 février et le retrait des armes lourdes le long de la ligne de front est une bonne chose.
Même si tout n’est pas encore réglé, l’impulsion diplomatique et l’entame d’un dialogue avec Vladimir Poutine, que je n’ai cessé de réclamer depuis le début du conflit, ont pu faire avancer les choses malgré le temps perdu par nos dirigeants européens.
L’heure est désormais à l’apaisement. Les errances diplomatiques de l’Union européenne qui n’ont eu que pour résultat de provoquer la Russie doivent cesser, tout comme les pressions des Etats-Unis qui n’ont clairement pas les mêmes intérêts que nous dans cette région.
L’Ukraine ne doit ni rentrer dans l’Union européenne, ni dans l’OTAN. Seule une fédéralisation de ce pays avec une partie autonome et une une zone démilitarisée à la frontière entre l'Ukraine et la Russie pourront permettre une véritable sortie de crise.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France