Aujourd’hui avait lieu le jugement de Stéphanie Gibaud, lanceuse d’alerte, ancienne salariée d’UBS qui avait dénoncé l’ampleur des fraudes au sein de cette banque suisse.
La décision du Conseil de Prud-hommes, qui a reconnu le harcèlement moral subi par Stéphanie Gibaud va dans le bon sens. Refusant de se plier à la loi du silence, Stéphanie Gibaud a courageusement dénoncé des actes frauduleux insupportables.
Depuis 2008, j’ai constamment soutenu les lanceurs d’alerte comme Hervé Falciani avec qui je travaille étroitement et qui est intervenu aux réunions de Debout la France à de nombreuses reprises.
Il est temps que les autorités se rendent compte du niveau de corruption en Europe et prennent des décisions radicales, comme la protection de tous les lanceurs d’alerte, afin de mettre fin à des pratiques qui ne cessent d’alimenter les suspicions sur un pouvoir politique et économique déjà exsangue après les révélations qui se multiplient.
En 2013, je rendais avec mon collègue Alain Bocquet un rapport parlementaire sans concession, suivi d’un livre sur l’évasion fiscale "Les Voleurs de la République", assorti de propositions très concrètes pour mettre en place les outils nécessaires à la lutte contre la fraude.