En cette journée d’hommage national aux Harkis et autres membres des formations supplétives, au nom de Debout la France, je demande à nos compatriotes d’observer un triple devoir.
Un devoir de reconnaissance d’abord. Reconnaissance pour les Harkis et tous les membres des forces régulières et des forces supplétives, qui furent plus de 200 000 à combattre pour la France pendant la guerre d’Algérie. Héritiers des valeureuses unités de l’armée d’Afrique, ils ont servi notre patrie, pour certains, jusqu’à la mort.
Un devoir de vérité aussi. Les Harkis et leurs familles ont vécu, en 1962, une terrible tragédie. La France n’a pas pu empêcher leurs massacres, elle n’a pas su protéger ces membres de la communauté nationale, abandonnés à la haine et à la barbarie. Après l’indépendance algérienne, la France n’a pas non plus accueilli, comme elle le devait, les survivants, sauvés in extremis, puis installés dans des camps, isolés du peuple français, auquel ils appartiennent pourtant. La République a pris de nombreuses mesures pour pallier ces manques, pour soutenir les Harkis et leurs familles, le gouvernement doit les préserver et les renforcer.
Un devoir de mémoire enfin. Les Français doivent se souvenir du sacrifice consenti par les Harkis. Ils appartiennent pleinement à l’histoire de notre pays, ils ont choisi la France, ils l’ont servie, nous devons en garder la plus vive mémoire. En cette période, où l’on se pose la question de ce qu’est l’identité française, les Harkis, ces courageux combattants et leurs familles, qui ont vécu l’horreur, nous rappellent ce qu’est l’essence du patriotisme, ce que signifie l’amour de la France et mourir pour elle.
Aujourd’hui, plus que jamais, la mémoire de leur sacrifice et de leurs efforts pour l’amour de notre pays nous oblige à continuer de chérir la France et de la servir.
Nicolas Dupont-Aignan
Député – Maire d’Yerres
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle