La France a la chance de disposer d’un patrimoine unique, témoin de sa grande histoire et de la diversité de ses terroirs.
Notre pays n’a pas le droit de laisser gâcher cet atout exceptionnel et doit se donner les moyens de protéger notre patrimoine, de le faire connaître, de le faire aimer de tous les Français et de le faire vivre.
C’est le sens des 12 mesures qui seront au cœur du projet présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan.
Au-delà des propositions, il a prouvé dans la ville dont il est maire sa capacité à faire renaître la propriété du peintre Gustave Caillebotte, qui a été entièrement réhabilitée.
Yerres est devenue la première destination touristique de l’Essonne. Elle figure désormais, comme Giverny notamment, dans le contrat Etat-Région “destination impressionnisme”.
Connaître notre patrimoine et le protéger
1. Réaliser un inventaire des richesses patrimoniales du pays ne faisant pas l’objet d’un classement ‘Monument historique’ afin qu’elles soient intégrées dans les plans d’urbanisme et préservées
2. Lancer un programme massif de numérisation du patrimoine français et procéder à sa mise en ligne sur un portail unique des données culturelles publiques numérisées (état civil compris) de façon à faciliter leur diffusion auprès du grand public.
Mettre en place un soutien massif de la puissance publique.
3. Rétablir les crédits d’entretien et de restauration du patrimoine amputés ces dernières années et consacrer 400 millions par an (contre 380 M€ en 2012, 328 M€ en 2015 et 326 M€ en 2016) afin de mettre fin à la dégradation des monuments et objets d’art.
4. Sanctuariser le dispositif Malraux d’exonération fiscale pour les propriétaires d’immeubles anciens faisant l’objet d’une restauration complète en augmentant la limitation de la déduction de 100.000 à 150.000€ de travaux par an et lever les ambiguïtés sur la notion de secteurs sauvegardés.
5. Soutenir massivement les initiatives privées de sauvegarde et de valorisation du patrimoine par le biais d’un fond de sauvegarde du patrimoine rural, géré par la Fondation du Patrimoine, qui ouvrirait une déduction fiscale de 66 %, dans une limite de 7500€, pour les dons aux communes de moins de 1000 habitants. Les missions de fond s’articuleraient autour de quatre champs d’action : l’inventaire, la restauration des œuvres, la prévention des risques majeurs, la mise en valeur
6. Inciter la Française des Jeux à créer un tirage de loto dédié à l’occasion des Journées du patrimoine, dont le produit viendra accompagner les actions en faveur du patrimoine.
7. Utiliser les chantiers publics de restauration du patrimoine comme outils de réinsertion pour les jeunes non qualifiés / chômeurs de longue durée.
Sensibiliser au patrimoine par l’éducation et Favoriser une plus large diffusion des œuvres dans les territoires.
8. Faire de l’éveil au patrimoine national une composante à part entière de l’enseignement de l’Histoire dès le primaire et élargir à l’ensemble des institutions d’envergure régionales et nationales le jour d’ouverture pour les scolaires (ce qui est le cas pour le Louvre, le musée d’Orsay et Versailles)
9. Mettre en valeur les DOM-TOM et utiliser le tourisme comme levier de croissance : la remarquable biodiversité, la production artisanale et la diversité des gastronomies doivent être considérablement développées.
Simplifier la gouvernance du patrimoine
10. Inciter les FRAC, en liaison avec les collectivités locales, à exposer davantage leurs 20 000 œuvres dans les espaces de circulation des lieux publics : halls des mairies, préaux des écoles, gendarmeries, hôpitaux, musées… Et mettre à disposition, des musées en région, les collections « nationales » que sont les réserves des musées nationaux.
11. Créer une délégation interministérielle entre les ministères du patrimoine et de l’environnement (Aujourd’hui les DRAC et les DREAL peuvent être amenés à recevoir des ordres contradictoires).
12. Simplifier et clarifier les compétences des collectivités locales sur le patrimoine.