J’ai décidé de quitter l’UMP en 2007 suite à des désaccords aussi bien sur le fond que sur la forme avec la ligne défendue à l’époque par l’UMP.
La première des raisons fut l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, bafouant le vote des Français de 2005. En approuvant depuis trop longtemps la ligne européiste et fédéraliste incarné en Île-de-France par Alain Lamassoure, le parti de Jean-François Copé a abandonné la Nation au profit du Front national. Ses sympathisants ne veulent plus de cette ligne et l’ont montré lors des élections européennes de dimanche. La seconde raison de mon départ concernait le fonctionnement intrinsèque de l’UMP.
Ecœuré des pratiques lors des élections internes au sein du parti en 2002 et 2004, je suis loin d’être étonné des révélations de l’affaire Bygmalion. Ce parti ayant trahi toutes ses convictions gaullistes, il n’est pas surprenant de constater son naufrage sur le plan moral. En reconnaissant que des meetings de Nicolas Sarkozy ont été indûment facturés à l'UMP, Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de campagne de Jean-François Copé, assume publiquement les méthodes scandaleuses d’un parti à la dérive. La Justice devra désormais faire son travail pour savoir qui était au courant de ces méthodes qui abîment toujours plus l’image des politiques dans notre pays.
J’appelle dès maintenant tous les gaullistes de l’UMP, qui sont encore nombreux et qui croient à la nécessaire exemplarité des hommes politiques, à me rejoindre pour créer ensemble un grand rassemblement gaulliste et républicain. Nicolas
Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République