Le Conseil National de Debout la France s’est tenu à huis clos ce samedi 3 février afin d’adopter le projet de sa liste européenne pour le 9 juin prochain.
« L’UE nous tue, libérons-nous ! » sera le slogan de campagne. Debout la France défendra le BRUXIT : une libération assortie d’une reconstruction.
Une libération pour en finir avec l’Union européenne car rien ne pourra changer dans le cadre des traités supranationaux.
Une reconstruction car nous allons rassembler les Nations volontaires qui veulent retrouver leur souveraineté tout en étant capables de coopérer entre-elles.
Dans son discours de clôture, Nicolas DUPONT-AIGNAN a appelé à l’union de tous ceux qui veulent faire élire des députés résistants pour promouvoir une Europe des Nations libres et des projets concrets autour de 10 mesures fondamentales :
- Rétablir nos frontières nationales en sortant de l’espace Schengen.
- Supprimer la Commission européenne et la Cour de justice de l’Union européenne.
- Rétablir la primauté du droit national sur le droit européen.
- Créer une Europe des Nations libres et des coopérations concrètes. Cette nouvelle construction sera approuvée par référendum par le peuple français.
- Supprimer la contribution nette de la France et la réattribuer vers des secteurs clés de notre pays : agriculture, santé, pouvoir d’achat.
- Sortir du marché européen de l’électricité en rétablissant un prix national comme l’Espagne et le Portugal ont su le faire.
- Dénoncer les traités de libre-échange déloyaux (Mercosur, Nouvelle-Zélande, le Kenya, le CETA (Canada) et le Chili…).
- Instaurer une politique agricole prônant la production et la consommation locales, au détriment de la politique agricole commune (PAC) qui ruine nos agriculteurs.
- Préserver les libertés individuelles fondamentales en rejetant les projets de surveillance numérique instaurés par la Commission européenne (portefeuille numérique, le permis de conduire numérique et l’euro numérique…)
- Garantir la liberté d’expression en supprimant l’ensemble des mesures liberticides imposées par la Commission européenne (réseaux sociaux, presse, lanceurs d’alerte).
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Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours de Nicolas DUPONT-AIGNAN.
Discours de Nicolas Dupont-Aignan
Conseil National de Debout la France, Samedi 3 février 2024
Seul le prononcé fait foi.
Il me revient de conclure notre Conseil national, le Parlement de Debout la France.
Un Conseil national exceptionnel qui a approuvé notre projet en 10 points pour les élections européennes du 9 juin 2024.
Je le présenterai bien évidemment en conclusion de ce discours. Il sera d’ailleurs accompagné de nos toutes nouvelles affiches de cette campagne qui s’annonce d’ores et déjà passionnante.
Dans la vie politique française, où tout est devenu posture de communication, slogan, éléments de langage, il est vrai qu’il n’est pas fréquent de voir des centaines de cadres de Métropole, d’Outre-mer ou de l’étranger, d’un parti politique, réfléchir des mois durant au meilleur projet européen, pour la France, mais aussi pour notre continent.
Vous le savez, la différence entre nous et les autres tient justement à cette exigence de « vérité » qui nous a toujours habité.
Oui, nous avons préféré suivre nos convictions intimes et réfléchies plutôt que le vent éphémère de l’opinion médiatique.
Ce courage collectif présent à Debout la France a toujours expliqué nos prises de position, qui étaient, reconnaissons-le, souvent en avance sur notre temps.
- Souvenez-vous, il n’était pas facile pour moi en 1998, à peine élu Député, membre de l’équipe de direction du RPR, de voter contre le traité d’Amsterdam, responsable du chaos migratoire qui a suivi (au point que mon ami Philippe Seguin, à la demande de Jacques Chirac, m’a immédiatement demandé de partir de l’équipe dirigeante du parti gaulliste).
- Il n’était pas aisé non plus en 1999 d’oser soutenir la liste européenne de Charles Pasqua et de Philippe de Villiers, plutôt que celle de mon parti de l’époque conduite par Nicolas Sarkozy.
- Il n’était pas facile de manifester avec vous, aux côtés des syndicats, contre la privatisation de Gaz de France, ou de prendre de front Dominique de Villepin, que j’appréciais, lorsqu’il décidait avec son directeur de cabinet de l’époque, Bruno Le Maire, de brader nos autoroutes.
- Avec vous j’ai également pris mes responsabilités lors du référendum de 2005 en m’opposant à la constitution européenne et ce dès le début de campagne, alors que les sondages donnaient le « non » défait avec seulement 25% des voix.
- Enfin, et vous le savez tous bien sûr, puisque DLF est né de cette rupture, quelques mois avant la victoire annoncée de Nicolas Sarkozy, j’ai préféré quitter l’UMP plutôt que, par ambition ministérielle, cautionner le futur coup d’état simplifié du traité de Lisbonne.
Chers compagnons, chers amis, vous m’avez suivi car vous avez toujours partagé cet honneur de la politique qui consiste, contre vents et marées, à clamer notre vérité pour servir l’intérêt supérieur de la Nation.
N’ayons pas peur de le dire, les faits nous ont systématiquement donné raison.
Ceux qui ont finassé, ou pire menti aux Français, ont été politiquement durement sanctionnés, comme en témoigne la descente aux enfers des socialistes et des républicains.
Comme quoi malgré les duretés du combat politique face à la marée du conformisme de la pensée unique, il y a quand même une justice immanente.
Nous pouvons dire merci aux millions de Français qui, parce qu’ils reconnaissent notre différence, nous font confiance.
Avec le recul historique, si au lendemain des deux guerres mondiales, la construction européenne a répondu à la soif de réconciliation et de paix des peuples, il est évident aujourd’hui que cette Union européenne a totalement défiguré l’idéal de départ.
Au fil des traités successifs, de l’Acte unique européen en 1986, au traité de Lisbonne de 2008, en passant par les traités de Maastricht, Amsterdam et Nice, cette construction européenne à la pratique intergouvernementale s’est transformée en un monstre supranational.
Des commissaires et des juges non-élus, abhorrant l’idée de nation, ont étendu leur toile avec la complicité naïve ou cynique de nos dirigeants.
De surcroît, dans un contexte de mondialisation aveugle, le processus d’élargissement irrationnel sans fin à des pays n’ayant pas les mêmes normes sociales et environnementales a entraîné un nivellement général par le bas.
Les peuples ont pourtant maintes fois refusé cette dérive.
La plupart des référendums furent perdus par ceux qui défendaient cette Commission supranationale au bilan catastrophique :
- Ils nous avaient promis la prospérité, ils nous ont apporté l’appauvrissement général.
- Ils nous avaient promis la puissance au sein d’un monde multipolaire, ils nous ont affaibli face aux États-Unis et à la Chine dont les croissances ont été bien supérieures.
- Ils nous avaient promis la paix, ils nous ont entrainé dans deux guerres fratricides en Yougoslavie et en Ukraine.
- Ils nous avaient promis une Europe des libertés, ils ont confiné les peuples et multiplié les directives liberticides.
Mais attention, ils ne s’avouent pas vaincus. Conscients des résistances nationales, plus que jamais ils ont décidé d’avancer masqué dans tous les domaines.
Dans leur société orwellienne, leurs mots sont toujours contraires à leurs actes.
Ils nous parlent du contrôle des frontières européennes avec Frontex mais au même moment la commissaire irlandaise, dans un instant d’égarement télévisé, avoue qu’elle souhaite faire venir chaque année, non pas 3,5 millions, comme ce fut le cas en 2023, mais 4,5 millions de migrants au sein de l’Union européenne.
On comprend dès lors que leurs directives, faussement rigoureuses, visent uniquement à favoriser l’immigration de masse et à détruire toutes les barrières que les États veulent mettre en œuvre (directive retour, directive sur le regroupement familial, pacte migratoire récemment adopté etc. etc.).
C’est donc bien une idéologie « sans frontiériste » qui domine.
Un alibi de bonne conscience pour couvrir tout simplement le cynisme des nouveaux marchands d’esclaves, qui veulent tout simplement faire baisser les salaires pour tirer davantage profit d’une mondialisation sauvage.
Au double jeu migratoire s’ajoute le double jeu écologique.
Pour soi-disant sauver la planète, les commissaires et les ayatollahs verts ont voulu détruire l’énergie nucléaire, qui a pourtant le meilleur bilan carbone, et ont multiplié les éoliennes au fonctionnement intermittent qui appelle un complément de centrales à gaz, souvent de schiste, avec tous les dégâts environnementaux que l’on connaît au Canada et aux États-Unis.
Les européistes nous parlent quotidiennement de réindustrialisation mais là aussi, dans les faits, ils ont laissé délocaliser, en Asie principalement, toutes les chaines de valeur.
Les émissions de gaz à effet de serre ont diminué en Europe mais ont explosé en Chine.
Pire, ils veulent interdire le moteur thermique, déroulant ainsi un tapis rouge aux importations de véhicules électriques chinois sans même se préoccuper des matières premières nécessaires comme le cobalt, le lithium, dont se sont emparés, en Afrique et en Amérique du sud, les Chinois et les Américains.
Enfin, c’est en matière agricole que le double-langage est le plus choquant puisque le Pacte vert impose des normes drastiques à nos paysans, les obligeant à réduire leur production, tout en multipliant des accords de libre-échange avec des pays qui ne respectent aucunes des normes en vigueur sur notre territoire.
Je tiens d’ailleurs à saluer les agriculteurs pour leur mobilisation massive et la coordination rurale pour son engagement et ses valeurs.
Leur combat devra reprendre car, une fois de plus, les paysans ont été trahis par la FNSEA et le Gouvernement.
Le double jeu vaut également en politique étrangère. Cette Union européenne vante la paix mais alimente la guerre.
Imaginez chers amis qu’ils ont osé appeler « Facilité européenne pour la paix » un fonds de financement de matériel militaire pour l’Ukraine.
Avec la nouvelle décision prise jeudi, d’ajouter 50 milliards supplémentaires de dons et de prêts d’ici 2027 aux 133 milliards déjà engagés, nous arrivons à la somme extravagante de 183 milliards d’euros, plus du double de celle des États-Unis, pour nourrir un régime corrompu, alimenter les fuites dans les paradis fiscaux, acheter des armements américains et, pire que tout, sacrifier le peuple ukrainien par procuration.
Déjà en Yougoslavie, l’Allemagne, avec l’OTAN, avait mis de l’huile sur le feu.
Désormais les dirigeants français et allemands prennent le risque de déclencher une escalade nucléaire qui détruirait définitivement le continent européen, laissant le monde aux mains des États-Unis et de la Chine.
Tout cela au nom d’une pseudo souveraineté européenne.
Contrairement à ce que veut nous faire croire Emmanuel Macron pour endormir les Français, vis-à-vis du saut fédéral et antidémocratique qu’il prépare avec ses complices de Bruxelles, il n’est pas possible de courir deux lièvres à la fois : celui de la souveraineté française et celui de la souveraineté européenne.
Comme l’écrivait Philippe Seguin en son temps : « Par essence, la souveraineté est un absolu qui exclut toute idée de subordination et de compromission. Un peuple souverain n’a de comptes à rendre à personne et n’a, vis-à-vis des autres, que les devoirs et les obligations qu’il choisit librement de s’imposer à lui-même. »
Soit les Français, ensemble, décident par leur vote et le contrôle de leur gouvernement des grands choix politiques.
Soit les européens, qui ne constituent pas, qu’on le veuille ou non, un seul et même peuple, laissent des oligarques effectuer les grands choix du continent.
En faisant croire que souveraineté française et souveraineté européenne vont de pair, Emmanuel Macron dissimule aux Français la suppression définitive de leur démocratie, sans pour autant y substituer une démocratie européenne qui est bien entendu fictive.
Où sont les débats européens qui structurent une opinion publique ? Il n’y a ni langue commune, ni média commun, ni sentiment d’appartenance commun.
Derrière les grandes envolées lyriques, il s’agit d’un véritable hold-up intellectuel pour cacher un coup d’état démocratique.
À ceux qui douteraient de mon argumentation, je ne peux que les renvoyer à la réalité de ce que les peuples subissent depuis plus de vingt ans.
En effet, ce double jeu permanent dans tous les domaines, malgré une propagande de tous les instants, commence à se voir.
Le système devient alors de plus en plus autoritaire car il a bien compris qu’il ne pouvait pas rester à l’arrêt avec ce mélange de supranationalité et de maintien des États nations.
Il a donc décidé d’accélérer dans deux directions concomitantes :
- Faire disparaître les État nations par un saut supranational qu’il appelle fédéral pour faire croire qu’il y aurait une démocratie européenne de substitution aux démocraties nationales.
La réforme des traités de l’Union européenne est en marche à Bruxelles et au sein des Parlements nationaux.
Cette réforme, composée de deux volets, actera définitivement la primauté du droit européen sur le droit national, la fin de droit de veto des États, l’instauration d’un véritable exécutif européen aux pouvoirs encore plus exorbitants qu’aujourd’hui et sa mainmise sur l’ensemble des domaines étatiques tels que l’éducation, la santé ou la politique étrangère.
En cas d’adoption définitive, nous assisterons à la fin des Nations libres et de la souveraineté nationale.
Une motion a d’ores et déjà été approuvée à l’Assemblée nationale grâce à l’appui des LR, venus en renfort d’une minorité macroniste ne cachant plus ses volontés fédéralistes.
- Faire taire les peuples en s’attaquant à la liberté d’expression au prétexte d’une prétendue désinformation sur les réseaux sociaux.
Avez-vous entendu Ursula von der Leyen à Davos et Emmanuel Macron en Suède répétant, comme des perroquets du nouvel ordre mondial de Klaus Schwab, que le principal péril de 2024 était la désinformation ?
Vous avez bien entendu !
Pas les dizaines de milliers de morts en Ukraine, en Israël et à Gaza.
Pas la famine en Afrique.
Pas la pauvreté dans nos pays de plus en plus inégalitaires.
Non, tout simplement l’accès à une information libre de nos concitoyens.
Leur projet est limpide : censurer, censurer, censurer, pour faire taire toute opinion divergente et empêcher des alternatives nationales et européennes.
Le règlement européen de Thierry Breton, le « Digital Service Act », comme le projet de loi du gouvernement français sur les dérives sectaires, participent de cette offensive généralisée en censurant les réseaux sociaux et tout avis scientifique contraire à la pensée oligarchique.
Du jamais vu dans nos démocraties.
Vous le voyez mes chers amis, jamais peut-être, ni la France, ni l’Union Européenne, n’ont été à ce point à la croisée des chemins.
La Nation, la démocratie et la liberté sont menacées de disparition.
Comme nous encourageait le général de Gaulle : « Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé ».
Voilà pourquoi nous avons choisi pour slogan de campagne des élections européennes du 9 juin prochain : « L’UE nous tue, libérons-nous ! »
Oui, l’UE nous tue, et si je devais prendre une image je dirais qu’elle est comparable à un immeuble délabré dont les portes (les frontières) des appartements (les pays) ont été enlevées et qui se retrouve squatté et invivable.
Un syndic tyrannique (la Commission européenne) multiplie les règles abusives, se mêle de la vie quotidienne des habitants dans leurs logements et nous renvoie des factures exorbitantes (10 milliards d’euros net versés par la France chaque année au budget de l’UE).
Il y a urgence à quitter cet immeuble délabré pour aller vivre dans un lotissement de maisons individuelles (les pays souverains). Chacune aura sa clôture (ses frontières), son jardin (son terroir). En son sein, chacun pourra choisir son mode de vie (ses lois, son budget).
Avec les pays volontaires, nous mettrons donc fin à cette Union européenne pour rendre aux nations et aux peuples leur indépendance et leur liberté.
Nous passerons ainsi d’une organisation supranationale autoritaire et inefficace à une organisation intergouvernementale permettant la réussite de projets à la carte à l’image d’Airbus : l’Europe des Nations libres et des coopérations concrètes.
Tel est l’enjeu de la campagne européenne de 2024, empêcher le coup d’État fédéral et libérer les nations comme les individus.
C’est pourquoi il est impératif d’envoyer des députés résistants au Parlement européen qui nous aideront à reprendre le contrôle avant qu’il ne soit trop tard.
Nous reprendrons le contrôle de notre démocratie et restaurerons le pouvoir du peuple car il est inacceptable que la Commission européenne et la Cour de justice de l’Union européenne décident de notre destin.
- Nous supprimerons donc ces institutions supranationales et technocratiques illégitimes.
Nous reprendrons le contrôle de notre territoire car notre grand pays ne doit plus être abîmé par la submersion migratoire orchestrée par ces fonctionnaires européens irresponsables.
- Nous rétablirons immédiatement nos frontières nationales et abandonnerons l’espace Schengen, véritable passoire qui menace le pays.
- Nous rétablirons la primauté du droit national sur le droit européen afin de ne plus subir la dérive supranationale.
Nous reprendrons le contrôle de notre économie car la France est depuis trop longtemps soumise aux vents d’une mondialisation déloyale, organisée avec dogmatisme par la Commission européenne.
- Nous supprimerons la contribution nette de la France et la redistribuerons vers des secteurs clés de notre pays (agriculture, santé, pouvoir d’achat…).
- Nous sortirons du marché européen de l’électricité.
- Nous dénoncerons les traités de libre-échange déloyaux qui tue nos agriculteurs (Mercosur, Nouvelle-Zélande, Chili, Kenya…).
- Nous instaurerons une politique agricole prônant la production et la consommation locales avec la création d’un label « fait en France », la mise en place de prix garantis, la priorisation nationale dans la commande publique.
Nous reprendrons le contrôle de nos vies face à des institutions liberticides et corrompues.
- Nous préserverons les libertés individuelles fondamentales en rejetant les projets de surveillance numérique instaurés par la Commission européenne (euro numérique, portefeuille numérique, permis de conduire numérique, carnet de santé numérique).
- Nous garantirons la liberté d’expression en supprimant l’ensemble des mesures liberticides de Bruxelles (censure des réseaux sociaux, des lanceurs d’alerte, de la presse).
Voilà notre feuille de route, nous sommes les seuls à proposer aux Français un projet solide et ambitieux : le Bruxit.
Une libération assortie d’une reconstruction.
Une libération car rien ne pourra changer dans le cadre des traités supranationaux, ce qu’honnêtement je croyais encore possible en 2019.
Ayons la franchise de le dire aux Français pour qu’ils ne soient pas déçus demain comme les Italiens aujourd’hui avec Giorgia Meloni.
Une reconstruction car nous proposons de vraiment en finir avec l’Union européenne, non pas en partant seul (qui serait la seule issue de secours en cas d’échec) mais en rassemblant les nations volontaires qui veulent retrouver leur souveraineté, pour mener ensemble les indispensables coopérations qui nous rendrons plus fort dans le monde multipolaire du 21e siècle.
Mes chers amis, il nous revient maintenant, pour constituer notre liste, de rassembler les personnalités résistantes.
Car ne nous trompons pas, les Français ne nous feront confiance que si tous les amoureux de la France sont capables de s’unir.
Alors nous serons la vraie surprise de ce scrutin.
Vive la République, vive la France.