Face aux troubles qui agitent Mayotte depuis plusieurs semaines, l’Etat est absent.
La situation est une véritable poudrière : d’un côté la pauvreté continue de croître, les tensions sociales augmentent, de l’autre l’arrivée d’un afflux d’immigrés que l’île est incapable de loger, d’employer et d’assimiler.
Des bandes profitent ainsi de cette crise sociale pour dévaliser, violenter ou dépouiller les habitants de Mayotte. C’est inadmissible.
Tous les jours, les barques des passeurs, font traverser le lagon illégalement à des migrants de l’Océan indien. Les étrangers représenteraient ainsi 40% de la population totale, selon les derniers chiffres l’Insee.
L’île subit la faiblesse et l’abandon d’une République qui a oublié ses fondements, liberté, égalité et fraternité, à quoi il serait bon d’adjoindre le respect.
Nous attendons donc du Gouvernement l’expression d’une autorité immédiate face à des actes de violence intolérables et une attitude responsable vis à vis d’une population qui n’attend qu’un traitement digne, en citoyens français de plein droit.
Afin de tarir cette immigration massive incontrôlée, je demande au gouvernement la suppression du droit du sol à Mayotte, car cette situation est intenable, et l’expulsion immédiate de tous les étrangers clandestins de l’île.
En 2011, Mayotte est devenue le 101e département français. Les habitants de l’Île méritent tout autant de considération que ceux des autres territoires de France.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle
Hugues Maillot
Secrétaire départemental DLF de la Réunion
Délégué national à la continuité territoriale de l’Outre-Mer