L’homme ayant tué un commandant de police et sa compagne lundi soir à Magnanville (Yvelines), dans une attaque revendiquée par l’organisation Etat Islamique (EI), était connu des services de renseignement et de la justice antiterroriste, a-t-on appris ce matin de sources judiciaires.
Il s’agirait d’un homme de 25 ans qui avait été arrêté en 2011 et condamné en 2013 à trois ans de prison dont six mois avec sursis pour avoir participé à une filière d’acheminement de djihadistes vers le Pakistan. Il était également connu de la justice pour des actes de délinquance. Cet homme aurait dû être mis hors d’état de nuire depuis longtemps.
Conséquence d’une politique imprévoyante malgré les alertes répétées des services de renseignement, le gouvernement et le Président de la République portent une importante part de responsabilité dans ce qui est arrivé.
Nous sommes en guerre face au terrorisme islamique, mais force est de constater que les mesures nécessaires dans cette situation ne sont pas prises. Combien devrons-nous attendre de morts sur notre sol avant de réagir de façon ferme et préventive ?
Je demande solennellement au gouvernement de s’engager sur 10 mesures dès maintenant :
- L’expulsion immédiate des combattants étrangers en France, fichés S, ayant pris les armes contre la France.
- L’assignation à résidence immédiate en territoire éloigné des djihadistes de nationalité française, connus des services de renseignement.
- Le rétablissement des frontières nationales et des contrôles à tous les postes-frontières.
- Le recrutement de 10 000 personnels administratifs afin de pouvoir affecter tous les policiers et gendarmes à des tâches opérationnelles ;
- L’aménagement de 40 000 nouvelles places de prison ;
- La suppression des remises de peine automatiques ;
- L’abrogation des lois Dati et Taubira ;
- La fermeture de tous les lieux de culte faisant l’apologie du Jihad et l’expulsion immédiate de tous les imams et prêcheurs étrangers radicaux.
- L’isolement et non le regroupement de tous les condamnés pour crimes ou délits pour des faits liés à des actes terroristes ainsi que les détenus de droit commun radicalisés afin de leur couper tout lien de communication entre eux et avec l’extérieur.
- La création d’une peine incompressible de 10 ans d’emprisonnement pour détention d’armes de guerre.
Il est urgent d’assurer la sécurité des Français en France, de gagner la guerre contre Daesh et d’éradiquer l’islamisme fanatisé de notre territoire.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle