Nicolas Dupont-Aignan sera présent vendredi 12 novembre au salon du Made in France à Paris. Après vingt ans de délocalisations successives, portant notre production de voitures en France de 50% (2000) à 20% (2020) de notre demande intérieure, ou déshabillant nos secteurs stratégiques comme l’a révélé l’année 2020 en matière sanitaire (5 milliards d’euros de masques importés de la seule Chine), 2022 doit être l’occasion d’un profond changement de cap vers la relocalisation.
Il en va de notre souveraineté, pour que la France retrouve son indépendance dans des domaines stratégiques : militaire, scientifique, numérique… dans lesquels nous subissons à la fois la lâcheté de nos dirigeants, la compromission de certains avec des intérêts étrangers, la prédation de multinationales étrangères, et la terrible Autorité de la concurrence européenne.
Il en va également de l’avenir de notre jeunesse, que le système économique actuel et le dépouillement de notre tissu industriel condamnent pour beaucoup à des emplois de services subalternes qui ne suffiront pas à assurer la prospérité de notre Nation et le financement à long terme de notre système social.
Il en va finalement de la viabilité de notre croissance pour l’environnement : produisons chez nous ce que nous consommons chez nous, et arrêtons d’importer du bout du monde des produits conçus sans aucun respect de nos normes environnementales. La relocalisation est la garantie d’une réduction des circuits d’approvisionnement et d’une production respectueuse de l’environnement dont les usines polonaises, chinoises ou vietnamiennes sont incapables !
Aussi Nicolas Dupont-Aignan propose une révolution de la production en France avec quatre mesures principales parmi 20 propositions pour créer ou relocaliser un million d’emplois en cinq ans :
- Un crédit d’impôt produit-en-France pour les bénéfices réinvestis sur le sol français
- Un fonds de relocalisation des productions stratégiques doté de 5 milliards d’euros par an
- La réservation de 75% de la commande publique aux productions en France, dont une part protégée pour les PME
- L’étiquetage obligatoire de nos produits avec la part de production réalisée en France, ce qui est actuellement interdit par le droit européen
En clair, préférons les productions locales aux importations maladives : retrouvons le bon sens et défendons nos intérêts comme le font l’ensemble des pays du monde !