Nicolas Dupont-Aignan et Debout la France renouvellent leur soutien aux revendications des 120 000 infirmières et infirmiers français qui exercent un métier si précieux pour faire vivre la fraternité et la solidarité sur tout notre territoire.
Nous espérons que le gouvernement entendra le mouvement social qui réunit aujourd’hui des milliers de professionnels à Paris et qu’il tiendra compte de leurs demandes légitimes. Hélas, ce gouvernement, comme le précédent, méprise les soignants.
Les conditions de travail deviennent sans cesse plus éreintantes alors qu’un accompagnement adapté doit être apporté à de plus en plus de nos aînés et des malades.
Les Français savent que les évolutions de salaires des infirmiers, environ 2000€, ne reflètent pas leur professionnalisme à leur juste valeur et ne compensent pas la hausse des frais professionnels à leur véritable coût, en particulier du fait de la hausse du carburant.
L’indemnisation par la Sécurité Sociale des déplacements ne tient pas compte de la distance tandis que les primes de nuit et de week-end sont trop modestes et injustes.
Enfin, il est évident que l’Etat doit faire davantage confiance aux infirmiers pour prescrire et pratiquer certains soins dans le cadre du parcours de soins encadré par les médecins.
Nous soutenons donc les demandes des soignants pour améliorer leurs conditions de travail et leur rémunération à la hauteur du service rendu à la société française.
Dans notre projet pour la France, nous proposons des mesures concrètes pour toutes les infirmières et tous les infirmiers.
Ces propositions peuvent être financées par des économies à opérer sur les prix excessifs exigés par les laboratoires pharmaceutiques ou en reformant l’AME pour les clandestins qui coûte un milliard d’euros par an.
1) Mieux considérer la valeur et les difficultés du métier d’infirmiers en créant des indemnités et des primes spécifiques récompensant leurs efforts.
2) Renforcer la couverture sociale des praticiens de santé féminins en congé maternité et permettre une couverture sociale des accidents de travail.
4) Faire confiance aux infirmiers pour exercer et prescrire plus de soins du quotidien qui ne nécessite pas une consultation systématique d’un médecin.
5) S’opposer aux choix des pouvoirs publics excluant les infirmiers libéraux et ne respectant pas le libre choix du patient de son praticien (SSIAD, HAD) ;
6) Refuser les pressions des Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM) ou pour le remboursement d’indemnités kilométriques qui sont injustifiées et intolérables.