Lundi 12 mars 2012, Nicolas Dupont-Aignan s’est rendu dans une station-service du XIVème arrondissement de Paris pour dénoncer l’augmentation des prix de l’essence. Et pour cause, le prix à la pompe ne cesse de grimper, pesant encore davantage sur un pouvoir d’achat des Français déjà durement touché par la crise. Selon les statistiques récentes du Ministère du Développement Durable, le niveau actuel des prix du carburant est supérieur à celui de 2008, année pourtant marquée par la flambée du prix du baril. Le prix moyen du litre de super sans plomb 95 a grimpé à un niveau historique au-delà des 1,60 euros le litre, tandis que celui du gazole a atteint son plus haut niveau à presque 1,45 euros, se rapprochant de son record historique du printemps 2008 (1,4541 euro).
Selon certaines prévisions, cette tendance à la hausse devrait se poursuivre, et certains experts osent affirmer que 2012 sera l’année du litre à 2 euros ! Cette situation n’est plus tenable pour de nombreux ménages qui ont besoin de leur voiture pour conserver leur emploi, notamment dans les zones les plus rurales de notre pays.
Nicolas Dupont-Aignan a voulu dénoncer l’immobilisme de la classe politique sur l’augmentation des prix de l’essence. Car sur ce point, les pouvoirs publics seraient totalement en mesure d’agir dans la mesure où 60% du prix final de l’essence provient de taxes, comme la TIPP que les Français payent à hauteur de 24 milliards d’euros par an.
Le candidat à la présidentielle a annoncé que dans cette période de crise, il ferait baisser le prix à la pompe de 10 centimes par litre, soit plus de 5 euros sur un plein. Pour ce faire, il agirait de manière directe utilisant tous les leviers dont dispose encore la puissance publique. D’abord, 4 centimes seraient pris par une réduction de la TIPP. Ensuite, une nouvelle taxe sur les énormes profits de Total permettrait de baisser encore de 4 centimes le prix à la pompe. Enfin, une dernière part de cette réduction aurait pour origine la contribution des régions, à hauteur de 2 centimes par litre.
Nicolas Dupont-Aignan a donc fustigé la triple escroquerie dont les Français sont victimes quant au prix de l’essence. L’Etat participe de cette escroquerie, en compagnie de Total et des régions socialistes, en laissant les citoyens payer le carburant au prix fort sans peser de tout son poids pour réduire les charges qui pèsent sur ce bien indispensable à un grand nombre d’entre eux.
Le retour du volontarisme politique au service de l’intérêt général, voilà le sens de la visite du candidat Nicolas Dupont-Aignan ce lundi, porte d’Orléans.
Car oui, la puissance publique peut enrayer l’envolée des prix de l’essence. Encore faut-il en avoir la volonté politique.
