Dupont-Aignan propose aux candidats un débat à… par BFMTV
Vendredi 30 mars, Nicolas Dupont-Aignan a convoqué la presse à son QG de campagne parisien pour affirmer sa détermination à débattre avec l’ensemble des candidats à la présidentielle. Alliant les actes à la parole, il a fait partir 9 jeunes de son mouvement avec chacun une lettre destinée à un candidat à la présidentielle, pour que ceux-ci puissent exprimer officiellement leur opinion sur la nécessité de débattre avant le premier tour de l’élection qui approche à grands pas.
En agissant de la sorte, Nicolas Dupont-Aignan veut mettre face à leurs responsabilités ceux qui briguent la magistrature suprême. Le temps de se cacher est révolu : les vrais partisans de la démocratie et de son pluralisme vont pouvoir s’affirmer au grand jour.
C’est donc à un exercice de vérité auquel s’est livré aujourd’hui Nicolas Dupont-Aignan, pour que le premier tour de l’élection présidentielle soit véritablement la respiration démocratique dont notre pays a tant besoin.
NDA invite les neufs autres candidats à débattre par dlrtv
La lettre à François Hollande
PARIS, 30 mars 2012 (AFP) – Nicolas Dupont-Aignan a proposé vendredi, dans un courrier aux neuf autres candidats à l'élection présidentielle, un "grand débat contradictoire" avant le premier tour, accusant Nicolas Sarkozy et François Hollande d'être des "pleutres" pratiquant la "lâchitude".
Le président de Debout la République (DLR) a présenté à son QG de campagne à Paris les neufs militants chargés de porter le courrier aux autres candidats.
"Dès lundi, vous saurez celles et ceux qui répondent présents", a-t-il promis, en se félicitant que la plupart des candidats, hormis Nicolas Sarkozy et François Hollande, aient selon lui déjà donné leur accord.
Dans cette lettre, M. Dupont-Aignan, s'adressant à ses rivaux, "sollicite (leur) accord pour participer à un grand débat contradictoire avant le premier tour".
"Si vous êtes en accord avec ce principe de débat contradictoire, je vous saurai gré de répondre publiquement à cette invitation", écrit-il.
"François Hollande, Nicolas Sarkozy, ne soyez pas des pleutres, ne soyez pas des lâches! Vous voulez être président de la République, et vous vous défilez?", a dit M. Dupont-Aignan devant la presse.
Et d'ironiser: "En écho à la +bravitude+ de Ségolène Royal, il règne une étrange +lâchitude+ des fameux grands".
"Pourquoi? Parce qu'ils ne veulent pas être confrontés à leurs contradictions. M. Hollande, qui est dans le vide sidéral (…), ne veut pas être confronté à M. Mélenchon, à moi-même, à M. Bayrou (…). M. Sarkozy, il ne veut pas de débat non plus, car lui non plus ne veut pas être confronté aux autres", avait souligné le matin le député de l'Essonne sur France 2.
Le journaliste de France 2 avait confirmé à l'antenne que la chaîne publique étudiait la possibilité d'organiser un tel débat.
Selon M. Dupont-Aignan, un tel débat permettrait de distinguer "les candidats qui ont le courage d'échanger de ceux qui seraient lâches, pleutres".
Le 3 septembre 1992, "au moment (du vote sur le traité de) Maastricht", le président de l'époque "François Mitterrand avait organisé un débat avec Philippe Séguin", alors député RPR et l'un des chefs de file des opposants au traité, rappelle M. Dupont-Aignan.