Jeudi 12 avril en début d’après-midi, Nicolas Dupont-Aignan a convié la presse à son QG de campagne parisien pour présenter son programme sécurité. Les journalistes ont répondu en nombre à cette invitation pour écouter le détail des propositions du candidat gaulliste pour lutter contre l’explosion des crimes et de la délinquance dans notre pays.
D’un constat alarmant sur la situation actuelle, Nicolas Dupont-Aignan a voulu tirer un projet de fermeté et de bon sens pour faire cesser le sentiment d’insécurité qui gangrène la vie de nos concitoyens. Or, pour pouvoir lutter efficacement contre ce phénomène en croissance, il faut agir sur deux plans : le retour de l’Etat dans nos territoires et la fin du laxisme judiciaire.
D’abord, Nicolas Dupont-Aignan a placé au cœur de son projet pour la sécurité le remplacement des 10 000 policiers et gendarmes qui ont disparu au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Car il est impossible de rétablir l’ordre dans notre pays si nous supprimons au fur et à mesure ceux à qui incombe cette mission. Les chiffres appuient cette évidence : 70% d’augmentation des violences sur les personnes depuis 2002 ; 11% d’augmentation du nombre d’homicides rien qu’en 2011 ; 16% d’augmentation du nombre des cambriolages également pour la seule année 2011.
Cette situation n’est plus tenable, l’Etat doit faire son retour dans l’ensemble du territoire national pour imposer l’ordre républicain.
Ensuite, Nicolas Dupont-Aignan a insisté sur le second pilier de son projet pour la sécurité, la fermeté judiciaire. Depuis quelques années s’est développé un laxisme rampant dans notre pays qui a abouti à une situation intenable où les criminels sont traités en victimes. Il faut en finir avec cette culture de l’excuse et rétablir une véritable fermeté dans l’application des peines, alors qu’en 2011, plus de 80 000 peines de prisons prononcées n’ont pas eu d’application réelle.
Pour ce faire, Nicolas Dupont-Aignan propose la création de 20 000 places de prisons supplémentaires, par l’utilisation des anciennes casernes militaires aujourd’hui inutilisées. Surtout, le candidat gaulliste veut supprimer les remises de peine automatiques, à l’origine de tant de cas de récidives qui révoltent à juste titre nos concitoyens et affaiblissent leur confiance dans l’institution judiciaire.
En milieu d’après-midi, Nicolas Dupont-Aignan a voulu illustrer les carences de la politique de sécurité actuelle, en se rendant dans sa ville de Yerres. En tant que maire, il a pu constater année après année la diminution des effectifs de police chargés de maintenir l’ordre républicain dans la commune. Symbole de cette décadence, le commissariat désaffecté en plein cœur de la ville qui illustre le décalage permanent entre les discours sécuritaires des partis au pouvoir et la réalité du terrain, le quotidien de millions de français qui voient l’insécurité progresser sans cesse.
Il est temps de passer des discours aux actes. Voilà tout le sens du projet de Nicolas Dupont-Aignan pour la sécurité.
