Mardi 3 avril dans la matinée, Nicolas Dupont-Aignan a voulu attirer l’attention de l’opinion sur un des problèmes récurrents dans la vie quotidienne de bon nombre de Français : les transports.
Dès 8h30 du matin, il s’est rendu Gare du Nord pour prendre le RER D, une ligne qui connaît des difficultés quotidiennes sans que rien ne soit fait par les dirigeants de la SNCF pour y remédier. Alors que 35 milliards d’euros sont d’ores et déjà provisionnés pour réaliser le projet pharaonique du Grand Paris, les pouvoirs publics laissent de côté les investissements les plus nécessaires et les plus urgents. Avec seulement 5 milliards d’euros, il serait pourtant possible de construire un deuxième tunnel entre Châtelet et la gare du Nord, tout en rénovant l’ensemble des rames RER d’Ile de France. Ces investissements permettraient d’améliorer concrètement les conditions de transport des usagers des transports publics. Ce second tunnel permettrait surtout de mettre fin aux arrêts incessants à l’origine des retards et des annulations qui rendent insupportable les lignes B et D au quotidien.
Malheureusement pour les usagers, ces investissements indispensables ne sont pas réalisés. La responsabilité de cette inaction incombe autant au gouvernement de Nicolas Sarkozy qu’à la région socialiste, laissant les franciliens face aux difficultés quotidiennes dans les transports.
Vers 9H, Nicolas Dupont-Aignan a quitté le RER D à la station Gare de Lyon. Entouré de dizaines de journalistes, il s’est rendu sur les quais de départ grandes lignes de la gare, pour aborder le problème de l’augmentation du coût du TGV, un fleuron de l’industrie française qui peu à peu, devient inaccessible aux revenus les plus modestes et aux classes moyennes. La dérégulation imposée par Bruxelles a provoqué une augmentation des prix conséquente, notamment lors des périodes de grands départs. Le candidat gaulliste à la présidentielle a défendu sur les quais de la gare de Lyon le maintien dans le giron de l’Etat d’une grande entreprise de transports publics, afin de mettre en place une véritable politique de régulation des prix ainsi qu’une politique d’investissement à long terme.