Le Paris Games Week constitue le deuxième événement européen de jeux vidéo, rassemble des centaines de milliers de personnes et illustre l’excellence française dans ce secteur.
Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l’élection présidentielle, s’est rendu à cet évènement le samedi 29 octobre.
La France s’appuie en effet sur une industrie du jeu vidéo dynamique, tirée par la créativité de ses développeurs et la qualité de ses formations. Il est fondamental de faire de cette filière d’avenir un axe stratégique de développement, sans dénigrer pour autant l’édition et les autres arts. Il apparaît aujourd’hui que le rayonnement culturel et artistique à venir de la France passe aussi par la filière du jeu vidéo.
Dans ce contexte, il convient de promouvoir ce secteur dans une politique large et ambitieuse d’émergence d’une vraie économie numérique et d’aider les entreprises du jeu vidéo à relever les défis auxquels elles sont confrontées.
Nous défendons une méthode : cibler les aides pour les entrepreneurs qui traduisent en actes leur amour de la France.
Retrouvez ci-après les propositions de Nicolas Dupont-Aignan pour l’industrie du jeu vidéo :
1/ Attribuer un crédit d’impôt plus large pour la création de jeux vidéo aux entreprises qui produisent en France et dont les jeux disposent d’une version française.
L’exemple au Québec, le « Crédit d’impôt pour la production de jeux vidéo » ou « Crédit multimédia » a vu ses plafonds augmenter en 2015, avec un taux allant jusqu’à 30 % pour la production d’un jeu, et 37,5 % si celui-ci dispose d’une version française.
• Porter le crédit d’impôt (20 % du montant total des dépenses affectées directement à la création du jeu vidéo) à 37,5 % du montant des dépenses affectées pour les entreprises qui produisent en France et qui disposent de versions françaises.
• Porter le plafond des dépenses de sous-traitance de 1 à 2 millions d’euros par production pour la sous-traitance française.
2. Supprimer la condition de coût de développement supérieure à 100 000 euros pour toucher le crédit d’impôt afin d’aider aussi les petits studios.
3. Renforcer le dispositif « Jeunes Entreprises Innovantes ».
• Stimuler la croissance des Jeunes Entreprises Innovantes par un dispositif zéro charge (exonération de toutes les charges) pendant 7 ans et 0 impôt pendant 3 ans.