En voulant nationaliser le site de Florange, Arnaud Montebourg a mille fois raisons. Depuis le début, Debout la République (DLR) a été en pointe pour défendre la survie de l'acier lorrain. Je m'y suis d'ailleurs rendu à plusieurs reprises pour rencontrer les salariés. C'est pourquoi nous apportons tout notre soutien à l’initiative d'Arnaud Montebourg. Il est grand temps que l’État reprenne, au moins provisoirement, en main la sidérurgie française qui est stratégique dans notre reconquête industrielle.
En refusant catégoriquement cette option, Mme Parisot a encore perdu une occasion de se taire. Mais elle a surtout montré, une nouvelle fois, son vrai visage. On savait déjà qu'elle était favorable à l'emploi de salariés clandestins pour tirer à la baisse les salaires, on sait désormais qu'elle préfère prendre la défense d'un milliardaire indien plutôt que celle de centaines d'ouvriers français.
En vérité, Mme Parisot ne représente que des lobbys spéculatifs et financiers. Elle n'est pas la voix des entreprises françaises mais la messagère servile de multinationales sans foi ni loi. En nationalisant provisoirement le site de Florange, ce sont des centaines de familles que l'on sauvera de la misère mais c'est aussi des dizaines d'entreprises sous-traitantes à qui on donnera un ballon d'oxygène. Mais toute obnubilée à la protection des intérêts de milliardaires vautours, elle préfère crier au scandale quand on parle de nationalisation.
Mais peut-être que la priorité serait de nationaliser Mme Parisot. En effet il faudrait que quelqu'un lui rappelle qu'elle est censée défendre les intérêts des entreprises françaises et non étrangères. Il faudrait aussi lui rappeler qu'elle est censée promouvoir les entreprises qui créent de la richesse en France et non des spéculateurs qui détruisent des emplois.
Mme Parisot est un des problèmes de la France. Elle nous l'a encore rappelé aujourd'hui.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République