La loi sur l’emploi, adoptée en avril dernier, avait décidé la généralisation obligatoire des couvertures complémentaires ave participation à 50% des employeurs. C’était la grande avancée sociale du moment !
Nous avions au contraire dénoncé ce piège, où les contrats négociés par les entreprises retireront aux salariés toute liberté de choix, comme étant une privatisation supplémentaire de la santé inacceptable.
Le pouvoir socialiste, aux abois sur le plan budgétaire parce qu’il a renoncé à toute vraie politique de croissance pour plaire à l’Union européenne, et qu’il veut payer la dette aux banques rubis sur l’ongle, en vient maintenant à présenter ses propres réformes comme des niches fiscales !
Selon “Les Echos” du 6 septembre 2013, Bercy envisage de taxer la part de la cotisation mutuelle versée par les employeurs comme étant une “niche fiscale” pour les salariés !
Un ménage moyen imposable verrait ainsi son impôt augmenter de 50 à 100 € par an.
Cynisme, hypocrisie, incompétence, incohérence : comment peut-on qualifier l’action d’un gouvernement qui envisage de reprendre d’une main ce qu’il feint de donner de l’autre, tout en détruisant un peu plus chaque jour l’Assurance-Maladie, bien commun des citoyens ?
Vice-Président de DLR