La « Marche contre l’islamophobie » de ce dimanche 10 novembre est une imposture. En effet, elle est organisée par des islamistes qui veulent imposer un islam politique en France et soutenue par des personnalités motivées par le clientélisme électoraliste.
Debout La France a toujours considéré que chaque Française et chaque Français est libre dans notre pays de pratiquer la religion de son choix dans le strict respect des lois de la République, comme le font la majorité des Français musulmans.
Toutefois, un sondage Ifop pour la Fondation Jean Jaurès en septembre 2019 révèle que 27% des Français musulmans considèrent que la loi islamique (charia) doit primer sur les lois de la République. Sous couvert d’une lutte contre l’islamophobie, c’est en réalité cette minorité radicale qui cherche à faire culpabiliser les Français à travers cette manifestation pour mieux imposer sa vision d’un islam politique radical.
En témoignent ses soutiens et organisateurs islamistes. Parmi eux se trouvent par exemple Naber Abou Anas, prédicateur salafiste qui juge que « les femmes vertueuses sont obéissantes à leur mari » et justifie le viol conjugal, ou encore Rachid Eljay, ancien imam de Brest qui légitime le viol des femmes non-voilées et demande aux enfants de ne pas écouter de musique sous peine d’être changés en singes ou porcs. On peut encore trouver Elias Imlazène qui recommande aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique et divers représentants de mouvements proches des Frères musulmans.
Aux côtés de ces fanatiques obscurantistes et provocateurs, on peut aussi retrouver des personnalités que l’opportunisme électoraliste rend complices de l’islamisme en soutenant cette manifestation, notamment parmi les rangs du NPA, de Générations, du PCF, de Lutte Ouvrière, d’EELV, de la France Insoumise… Je dénonce leur trahison républicaine. Cette gauche si prompte à donner des leçons de laïcité vient de dévoiler sont véritable visage, celui que lui accorde Michel Houellebecq dans son livre visionnaire « Soumission » : par naïveté et/ou clientélisme, elle soutient aveuglément un islam politique croissant qui menace nos valeurs républicaines, nos modes de vie occidentaux, l’égalité entre les femmes et les hommes, etc. Jean-Luc Mélenchon qui se pose en leader politique de cette « marche contre l’islamophobie » devrait avoir honte !
La réalité, c’est que les défenseurs de cette manifestation appellent à la violation des principes de notre République et à l’abolition de la laïcité. Ils menacent de nous diviser en communautarisant la nation française.
A l’instar des cultes catholique et israélite, l’Islam doit se plier aux lois de la République et l’Etat doit cesser d’être faible face à l’islamisme. C’est pourquoi Debout La France demande :
– L’interdiction de la « prédication subversive », en particulier le salafisme, comme l’a proposé Nathalie Kosciuszko-Morizet à l’Assemblée nationale durant la précédente législature. Une telle loi permettrait de fermer les mosquées islamistes, et d’écarter les imams qui prêchent la haine.
– L’obligation d’un « serment de fidélité des imams à la France et à la République », reconnaissant notamment la liberté d’expression, l’apostasie, l’égalité entre les femmes et les hommes, la tolérance envers les minorités sexuelles, mais aussi refusant les financements étrangers des lieux de cultes.
– L’obligation de signer un « serment de laïcité » à tous les fonctionnaires et employés des services publics.
– L’interdiction du port du voile islamique dans les services publics, hôpitaux, universités et entreprises. Il est porteur d’un prosélytisme communautariste et symbole de la soumission de la femme.
La « marche contre l’islamophobie » du dimanche 10 novembre est un rendez-vous donné à l’histoire de France : face aux adeptes et alliés de l’islam politique, choisirons-nous la voie de la soumission obscurantiste ou de la liberté gravée dans notre devise républicaine ?
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne, Président de Debout La France.