La visite de Manuel Valls aujourd'hui à Berlin est un nouveau signe de la faiblesse de l’exécutif français vis-à-vis de notre voisin allemand.
Le Premier ministre va rencontrer Angela Merkel pour la convaincre de sa détermination à poursuivre une politique austéritaire, malgré des objectifs de réduction budgétaire non atteints.
Cette attitude de soumission à l’Allemagne déséquilibre fortement les relations avec notre voisin. Angela Merkel impose à la France, et au reste de l’Europe, une politique de rigueur totalement inadaptée à la situation de notre pays.
L’Allemagne dispose d’une excellente spécialisation industrielle et donc profite d’un euro fort qui pénalise notre économie et d’une déflation compétitive qu’elle a imposée sur les salaires au détriment de ses voisins européens.
L’impossibilité pour notre pays de pratiquer une dévaluation compétitive pour redonner un souffle à nos exportations étouffe notre économie. Un maintien de notre pays dans la zone euro casse toute reprise de la croissance.
La chancelière allemande va une nouvelle fois refuser toute flexibilité de la monnaie unique, ce qui prouve que la seule solution pour notre pays est de retrouver sa liberté monétaire.
En provoquant une dévaluation de la monnaie française de l’ordre de 15 à 20% face aux principales devises, la sortie de l’euro offrirait les conditions pour une reprise économique tant attendue.
S’il est évident qu’une réduction des dépenses est primordiale, elle doit se faire dans un second temps, une fois la croissance retrouvée.
Le 12 octobre prochain, Debout la République organise son Congrès du rassemblement à Paris pour démontrer aux Français qu’une autre politique est possible en assumant un bras de fer indispensable avec l’Allemagne si notre pays veut retrouver le chemin de la croissance.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République