La ficelle est grosse, tellement grosse. Elle a été utilisée par Nicolas Sarkozy à l'été 2010, elle est utilisée de nouveau par Manuel Valls aujourd'hui. Encore une fois on balade les Français sur les Roms. Manuel Valls fait du cinéma, comme Nicolas Sarkozy, car aucun d'eux ne veut s'attaquer à la cause du problème.
A défaut de pouvoir apporter une solution réelle et concrète au problème des Français, Manuel Valls stigmatise une population. Et après la gauche ose donner des leçons de morale… Ce ne sont ni les Français ni les Roms qui sont responsables de la situation actuelle. Les vrais coupables ce sont l'UMP et le PS qui ont accepté de priver la France de tout contrôle à ses frontières. Schengen, le traité d'Amsterdam, l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne, le traité de Lisbonne… Tout a été accepté en cœur par MM. Valls, Copé et consorts… Et maintenant ils nous jouent la comédie.
"Il n'y a pas d'autre solution que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière des individus" dixit Manuel Valls. Entièrement d'accord puisque c'est la position que je défends depuis de longs mois. Mais alors pourquoi Manuel Valls ne dit pas que les reconduites à la frontière ne sont jamais effectives. En effet les quelques Roms reconduits à la frontière peuvent la repasser dans l'autre sens dans la minute qui suit. La seule solution, c'est le rétablissement de nos contrôles aux frontières.
"Les Roms ont vocation à rester en Roumanie ou à y retourner" dixit Manuel Valls. Très bien mais alors comment explique-t-il que l'Union européenne et donc la France ait versé depuis 2007 17 milliards d'euros d'aide pour la sédentarisation des Roms en Roumanie et Bulgarie ? A quoi a servi cet argent ?
Manuel Valls doit arrêter son cinéma. S'il veut vraiment résoudre les problèmes des Français, je l'invite à consulter les solutions concrètes proposées par Debout la République en janvier dernier. Elles sont consultables ici. Elles sont plus que jamais d'actualité pour rétablir un état de droit.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République