La France a connu ces derniers jours une violence urbaine inouïe que rien ne peut excuser, accompagnée de discours de haine envers nos compatriotes et notre pays.
Le gouvernement, par son comportement, avait joué au pompier pyromane, interdisant en amont des rassemblements sans prendre les mesures préventives nécessaires. De telles violences ont d'ailleurs été absentes de l'ensemble des autres pays européens.
Confronté à son propre échec, Manuel Valls avait affiché une fermeté sans faille et promis une réponse exemplaire.
Las, les décisions de justice qui ont suivi montrent au contraire le laxisme surréaliste qui gangrène notre pays. Comment pourrait-il en être autrement après l'adoption de la réforme pénale de Mme Taubira ?
Après la manifestation de Barbès, seulement trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées. Après Sarcelles, seulement trois individus ont écopé d'une peine de prison ferme minimale (entre 3 et 6 mois) avec mandat de dépôt. On sait déjà que ces peines ne seront pas exécutées.
La gravité des faits imposait que la justice fasse pleinement son travail. Le matador Manuel Valls finira sur le mur des cocus de la magistrature.