LE NEOLIBERALISME EST-IL SUR-VENDU ?
C’est le titre de l’article publié fin mai par trois économistes du département recherche du FOND MONETAIRE INTERNATIONAL, battant en brèche la libre circulation des capitaux et les politiques d’austérité.
Ils notent que la libre concurrence et les dérégulations tous azimuts, notamment sur les marchés des capitaux, ont alimenté la spéculation et les crises financières.
De plus, les politiques d’austérité budgétaire ont porté un coup d’arrêt à l’activité économique développant ainsi les inégalités et plombant la croissance.
Le chef économique du FMI a aussitôt déclaré qu’il ne fallait toutefois pas attendre « une inflexion majeure » de sa politique.
Cette publication a néanmoins le mérite d’exister et de nous donner raison.
La dérégulation à tous les étages et l’orthodoxie du moins disant plombent l’économie et sont un sérieux frein à la justice sociale.
A l’aube de la campagne présidentielle, sous prétexte de réformes nécessaires, certains se font déjà les chantres du néolibéralisme.
Aux Français d’ouvrir les yeux et de comprendre que la logique économique que nous prônons est seule source de croissance et de progrès social.
Maguy Girerd
Déléguée nationale au progrès social et à la participation