A l’occasion de la publication des chiffres de la délinquance pour l’année 2012, nous pouvons enfin dresser un bilan de la politique de Manuel Valls, huit mois après sa nomination au poste de "premier flic de France".
Avec une hausse des cambriolages (+14.7% en zone gendarmerie et +4.7% en zone police) associée à une recrudescence des violences aux personnes (+8.5% pour les vols à la tire, +4.7% pour les vols simples, +7.9% pour les vols violents contre des femmes !), le constat est sans appel et deux mots nous viennent à l’esprit : échec et impuissance.
Echec, puisque Manuel Valls, comme tous ses prédécesseurs ne parvient pas à protéger les Français. Mois après mois, l’explosion de la délinquance se poursuit et les Français le ressentent bien au quotidien. Pire encore, puisque l’on constate également une hausse de 32.2% des violences faites à destination des dépositaires de l'autorité ! Comment justifier, Monsieur Valls, que trente-huit gendarmes ou policiers sont agressés chaque jour dans notre pays ?
Mais derrière cet échec se cache l’impuissance du gouvernement actuel enfermé dans une idéologie presque dogmatique portée par Mme Taubira, qui pense toujours aux voyous avant de s’occuper des victimes. Ce laxisme qui préfère trouver des circonstances atténuantes aux délinquants, permet à ces derniers de commettre leurs délits dans un sentiment général d’impunité. Il faut donc punir avant de penser à réinsérer !
De même, en passant d’une « politique du chiffre » à une politique de communication, Manuel Valls a cru pouvoir distraire son auditoire. Mais les discours de fermeté ne suffisent plus, la lutte contre la délinquance ne se règle pas sur le terrain de la communication mais demande la mise en place d’une politique de sécurité publique courageuse visant à lutter contre tous les crimes.
Monsieur Valls, ayez le courage d’augmenter les effectifs des forces de l’ordre tout en leur donnant les moyens de faire appliquer la loi. L’impunité zéro doit également s’appliquer et cela passe par une lutte contre la primo-délinquance.
Norman Charles
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à l’Ordre public