Aujourd'hui Manuel Valls a annoncé vouloir accélérer les démantèlements de camps de Roms. Bizarrement depuis sa prise de fonctions, c'est la tendance inverse.
Face au laisser-faire du gouvernement, les camps de Roms se multiplient dans des conditions d'insalubrité moyenâgeuses. La cohabitation avec les quartiers limitrophes s'envenime de jour en jour. Les citoyens sont à juste titre exaspérés par l'attentisme des pouvoir publics. En Seine-Saint-Denis il y aurait 250 camps illégaux de ce type. L’État essaye de minimiser la situation mais sur le terrain c'est de pire en pire.
La circulaire Valls de l'été a offert un nouveau répit à ces camps. Désormais, avant tout démantèlement, les services de l’État doivent essayer de trouver un emploi et un logement à chaque Rom. C'est le monde à l'envers !
Si un camp de Roms s'installait place Beauvau, cela ne tiendrait pas 2 heures. Les Français habitant des quartiers populaires sont-ils des citoyens de seconde zone ? A entendre le Ministre de l'Intérieur, on en a bien l'impression. Dans la République la loi s'applique partout et pour tous, y compris pour les Roms et surtout quand ils sont installés illégalement.
Mais là où l'enfumage de M. Valls est particulièrement vicieux, c'est qu'il ne dit pas que les démantèlements ne servent à rien. On l'a vu à Lille où les Roms expulsés se sont installés le lendemain un peu plus loin. De même les reconduites à la frontière tiennent du gag. Sans contrôle aux frontières, les Roms rentrent à nouveau sur le territoire national dans la minute qui suit.
Debout la République fait des propositions fortes pour en finir avec l'enfumage des gouvernements successifs et rétablir un état de droit :
- renégociation des traités européens pour le contrôle aux frontières
- arrêt des aides européennes accordées à la Roumanie
- démantèlement immédiat de tous les camps illégaux
Norman Charles
Membre du Bureau national de DLR
Délégué national à l'Ordre public