Cette nuit, des policiers ont essuyé des jets de projectiles alors qu'ils patrouillaient à proximité d'un camp de Roms dans la banlieue lyonnaise. Le climat de tension vient de monter d'un cran. Désormais même les forces de l'ordre ne peuvent plus circuler à proximité des camps de Roms qui sont en train de devenir des zones de non-droit.
Depuis l'arrivée des socialistes, les installations illégales se sont multipliées. La situation devient explosive. En Ile-de-France le nombre de Roms augmente de façon vertigineuse depuis 8 mois. Député d'une circonscription de l'Essonne, j'ai vu un camp de Roms illégal s'installer cet été à Vigneux. Aujourd'hui 800 personnes, dont de très nombreux enfants, y vivent dans un état d'insalubrité indigne de notre République. Le voisinage souffre terriblement d'actes d'incivilité qui se sont multipliés. Et pourtant, l’État ne fait rien.
Ce laisser-aller est inexcusable de la part du gouvernement. Les quartiers près desquels s'installent ces camps sont toujours des quartiers modestes. Les Français qui y vivent doivent en plus supporter une cohabitation difficile avec les Roms. De même ce laisser-faire est malhonnête vis-à-vis de la communauté Roms qui espère pouvoir être accueillie décemment en France. Or, faute de moyens, on laisse se développer des bidonvilles aux abords de nos métropoles.
M. Valls doit la transparence aux Français. Combien y a-t-il de camps de Roms illégaux en France ? Quelles sont les évolutions de la délinquance à proximité de ces camps ? Quel est le coût pour la collectivité ? Et surtout quel est le pourcentage de Roms à revenir sur le territoire national après en avoir été expulsé ?
Pour éviter d'arriver à une situation de non-retour, il est urgent de démanteler ces camps illégaux mais surtout de rétablir un contrôle aux frontières pour éviter que les personnes expulsées un jour ne reviennent sur le territoire national le lendemain. En attendant, il faut stopper dès maintenant les aides accordées par l'Union européenne pour le développement des Roms en Roumanie. Cet argent serait beaucoup plus utile en France où de plus en plus de familles françaises vivent sous le seuil de pauvreté.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République