1000, c'est le nombre de députés dont la France devrait disposer à Strasbourg pour exercer un pouvoir équivalent à celui de Malte ou du Luxembourg.
Si l'on rapportait notre représentativité au parlement européen à une carte du monde, les 500 000 habitants du Luxembourg disposeraient d'un territoire vaste comme la Russie et les 64,5M de français devraient se réfugier dans le sud- ouest de la France !
La France est au dernier rang en terme de représentativité nationale au parlement de Strasbourg et elle est au premier rang des contributeurs de l’Union Européenne.
Pour la France, l’Europe c’est :
• 13 fois moins de représentants au parlement que Malte ou le Luxembourg
• 400€ de coût direct par foyer fiscal français contre un gain de plus de 500€ pour chaque estonien et plus de 2500€ par luxembourgeois (source : budget européen, 2012)
En visitant les sites internet officiels de l’Union Européenne, il est possible de comprendre pourquoi et comment l’Union Européenne constitue un déni profond de démocratie pour la France. Les chiffres que l’on y trouve démontrent de manière accablante comment la France est dépouillée de sa représentativité réelle, spoliée sur le plan fiscal et martyrisée sur le plan législatif.
En proportion de sa population, la France est le pays qui compte le moins de députés au parlement de Strasbourg.
Des données accablantes pour la démocratie
La base d’une démocratie, c’est que chaque habitant soit représenté de manière égale. Lorsque les inégalités sont criantes, le système est condamnable, sinon condamné.
L’Union Européenne est tout sauf une démocratie
Si un député français au parlement européen représente près de 869 000 de ses concitoyens, il n'en faut que 67 000 à un député Maltais pour compter un représentant à Strasbourg. C’est à dire 13 fois moins qu’en France. Est-ce à dire qu'un Maltais “vaut” 13 français ?
Par comparaison, si un député européen français représente la population d’une ville comme Marseille, un député du Luxembourg représente la population d’une ville telle qu’Aulnay sous Bois, en Seine-St-Denis.
Aucun pays en Europe n’est aussi peu représenté que la France
Même l’Allemagne ou le Royaume-Uni sont mieux lotis, certes d’un ou deux députés seulement à l’issue de la prochaine élection, ce qui n’est pas négligeable au regard des enjeux politiques et économiques.
Pour bien comprendre la situation, si l’on disposait de la même représentativité que les pays “miniatures” de l’Union Européenne tel que Malte, qui compte 6 députés pour 400 000 habitants, ou le Luxembourg avec ses 8 députés pour 500 000 habitants, nous disposerions d’une armée de près de 1000 députés à Strasbourg, contre 74 élus à ce jour.
Le rapport de 6 à 1000, voilà le véritable chiffre de la dictature de l’Union Européenne.
En gardant pour base l’ile de Malte pour calculer le nombre de représentants que devrait compter le parlement européen, c’est au total plus de 7500 élus qu’il faudrait désigner pour représenter équitablement chaque habitant de cette union politique européenne.
Même en essayant d’être réaliste, en offrant ne serait-ce qu’un siège au Luxembourg ou à Malte, la France devrait disposer de 160 sièges au parlement pour exercer un pouvoir équivalent.
C’est dire à quel point la situation est extravagante
Cette réalité attristante est d’autant plus inadmissible que Malte ne dispose d’aucune économie réelle autre que le tourisme et que le Luxembourg n’est jamais qu’un paradis fiscal niché au cœur même de l’Europe, dont la seule activité est la banque.
En quoi est-il démocratique, pour ne pas dire simplement raisonnable, que ces pays disposent d’un tel pouvoir sur notre propre peuple.
Pour ne pas paraître outrancier ou pire “populiste”, quelle que soit la méthode de calcul que l’on adopte, le résultat est dramatique pour la France.
En prenant l’Autriche pour référence en matière de représentativité démocratique, soit un député pour 460 000 autrichiens, ce n’est pas 74 députés mais 139 françaises et français qu’il nous faudrait élire en mai 2014. Avec pour base la Finlande, ce serait près de 170 députés.
Plus proche de nous, avec la Belgique, c’est encore de 126 députés dont la France aurait besoin pour offrir à nos concitoyens un pouvoir simplement équivalent aux habitants de Bruxelles ou d’Anvers.
La France paiera
Au point où nous en sommes, autant dire tout de suite que cette machinerie a un prix. Ou plutôt un coût.
En terme financier, la France verse près de 20 milliards d’euros chaque année à la machine européenne et en reçoit 12 milliards. Le coût net pour notre pays est donc de 8 milliards.
Ainsi, non seulement nous ne sommes pas représentés démocratiquement mais de surcroît, nous surpayons notre présence.
8 milliards d’euros, c’est plus de 400€ par foyer fiscal ou plus simplement, 100€ par français. Autant dire que lorsque vous voyez un panneau d’affichage indiquant un financement européen, c’est de votre poche dont on vous parle.
Si des Estoniens, des Tchèques ou des Slovènes construisent un rond-point, une crèche ou une maison de retraite dans votre ville, c’est à nos frais sur le plan financier et à notre détriment sur le plan social, par le chômage que cela induit en France. Ce n’est évidemment pas une question de nationalité mais seulement d’équité et de bon sens.
A ce jeu, il y a des gagnants et des perdants.
Non seulement la France finance massivement l’Union Européenne mais elle s’endette pour sauver les banques qui ont financé les pays ruinés que nous avions pourtant massivement assistés.
La commission européenne, le cœur du scandale
Chaque état membre de l’UE dispose d’un représentant à la commission européenne. Cette répartition indépendante du poids relatif de chaque pays est encore pire. Cela revient à donner à un pays comme la Lettonie le poids de la Chine, de la Russie et des USA réunis.
Pour la France, c’est Michel Barnier (UMP) qui a reçu ce mandat. Il est en charge du marché intérieur et il est le père de la disposition européenne permettant aux banques de se renflouer en saisissant directement le contenu des comptes de leurs clients, c’est à dire les nôtres. Sous son impulsion, la martingale chypriote visant à taxer l’épargne des russes, est passée à l’échelle continentale.
Les 65 millions de français dont il devrait défendre les intérêts, ne serait-ce que par patriotisme reconnaissant pour le pays qui l’a éduqué et nourri avant même la naissance de l’Europe, ne valent pas mieux que les 800 000 chypriotes déjà ruinés.
Il est vrai que les européistes forcenés plaideront que c’est faire preuve d’ignorance que de décrire la commission sous cet angle. En effet, la commission européenne n’a pas vocation à représenter les peuples qu’elle dirige. Implicitement, cette structure reconnaît les pays mais nie les peuples, en particulier le nôtre.
Viviane Reding, la commissaire luxembourgeoise est précisément en charge de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté.
Autant confier aux renards le soin de garder le poulailler.
Avec un poids proportionnellement 10 fois supérieur à celui de la France, le paradis fiscal du Luxembourg est le premier bénéficiaire de l’Union Européenne, avec un gain net de 2500 euros par habitant contre, rappelons-le, une perte sèche annuelle de 400€ pour chaque foyer fiscal français.
Que faire ?
Dans un premier temps, il faut être pragmatique : la sous-représentation de la France est minée par l’adhésion des députés de gauche comme de droite à ce modèle anti-démocratique. Le PS, L’UMP, les Verts, l’UDI et bien d’autres encore se sentent à l’aise dans cette “démocrature”.
Par inconscience, naïveté, idéalisme ou pire, cupidité, les représentants de ces partis politiques ont littéralement sacrifié notre pays pour un idéal dont on mesure aujourd’hui les dérives.
A l’instar de l’ex-Union Soviétique, l’Union Européenne connaît les mêmes dérives totalitaires, anti-démocratiques et parfaitement inefficaces sur le plan économique.
Les mêmes qui rêvaient hier du modèle soviétique ou chinois ont réussi à produire l’enfer dans lequel nous sommes enfermés aujourd’hui.
Il y a urgence
C’est une question de vie ou de mort pour notre pays, au sens figuré hier et au sens propre aujourd'hui. Contrairement au discours de propagande, ce n’est pas l’Union Européenne qui a permis la paix.
C’est la paix et la démocratie élective qui ont enfanté ce monstre.
Impératif et vital de voter
Plus encore que dans les autres élections, il est impératif et vital pour notre pays que nous allions tous voter pour des candidats capables de défendre nos intérêts, y compris et surtout dans des conditions aussi déplorables.
Il faut porter en grand nombre au parlement de Strasbourg des élus qui ont la volonté de dénoncer cette dictature qui ne dit jamais son nom et qui utiliseront tous les moyens à leur disposition pour défendre la souveraineté et les intérêts de la France.
Dans un deuxième temps, il appartiendra à chacun de tirer avantage de chaque élection à venir, locale et nationale, pour libérer la France du joug de l’Union Européenne que les européistes ont sculpté sur notre dos.
En votant pour les candidats Debout La France, vous conduirez à Strasbourg des parlementaires qui savent cette situation et sont engagés au seul service de la France. Ils ne veulent ni l’extrémisme des uns ni la soumission des autres mais la liberté, l'équité et la justice pour tous.
Si nous apprécions et respectons nos voisins et amis européens, il n’y a aucune raison pour que les françaises et les français ne puissent décider par eux-mêmes et pour eux-mêmes de leur destin, au mieux de leurs intérêts.
André Pagnac
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Debout La République
Délégué de la 8ème circonscription de Haute-Garonne www.debout-le-comminges.fr