Deux Italiens sur trois ont voté pour que leur nation reprenne son destin en main et offre une nouvelle perspective à un peuple sacrifié sur l’autel des politiques stupides de l’Union Européenne. Ruinée par les règles iniques de Bruxelles contre son industrie, submergée par la crise migratoire, sermonnée de toutes parts par les technocrates, l’Italie a décidé de ne plus tolérer l’intolérable.
La nation qui, par son histoire et sa culture, est sans doute l’âme de la vraie Europe montre ainsi la voie aux autres peuples du continent France en tête.
Mateo Renzi est balayé. Le prédécesseur de Macron dans le cœur de l’oligarchie européenne finit à moins de 20% des voix, parce qu’il soumettait son pays à tout ce que voulaient Bruxelles, les multinationales et la pensée unique.
Le parti antisystème et eurosceptique “5 Stelle” qui représente un mouvement de recomposition politique durable, devient la première force d’Italie.
Enfin, la coalition de droite est loin devant, en réalisant une percée historique autour de 37% des voix. En mettant la Ligue du Nord en tête, le peuple Italien a clairement indiqué que la coalition devait avant tout changer les règles en Union Européenne. Je remarque d’ailleurs qu’une alliance entre la Ligue et “5 Stelle” dégagerait une nette majorité gouvernementale eurosceptique.
Au lieu de voir ce résultat historique, je constate que les commentateurs concentrent leurs analyses sur la non-gouvernabilité de l’Italie. C’est oublier bien vite qu’un mode de scrutin ne remplace pas le sens des suffrages lui-même. Emmanuel Macron a obtenu le pouvoir en ayant réuni moins de 24% des votes des Français au premier tour…
Cette victoire correspond parfaitement à la dynamique de rassemblement. Plus que jamais l’union des Amoureux de la France est nécessaire pour offrir une alternative claire et sérieuse aux Français.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France
Député de l’Essonne