Selon une récente étude de l’OCDE, le nombre de jeunes Français de 15 à 34 ans qui ne sont « ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation » est de 2,85 millions, soit près de 20 % de cette classe d’âge. Parmi eux, près de 40 % sont issus de l’immigration alors que la proportion d’enfants immigrés dans cette génération est de 28 %.
C’est un terrible constat d’échec pour notre système politique, économique et social et particulièrement pour une Éducation nationale qui rejette 100 000 jeunes annuellement sans aucune formation.
Quelle irresponsabilité de la part des immigrationnistes de tous bords, quand on constate que parmi les 500 000 jeunes nés hors de l’Union européenne, 90 % ne sont aujourd’hui ni à l’école, ni au travail, ni en formation. Comment pourrions-nous rester une terre d’immigration alors que nous sommes incapables d’intégrer un part croissante de notre jeunesse et particulièrement celle issue de l’immigration.
Il est devenu vital de réformer notre système économique et social. Il nous faut une école qui éduque et qui transmet des valeurs et le sens de l’effort. Tant que nous n’aurons pas relevé ce défi, nous devons diminuer drastiquement l’immigration. C’est la condition pour refonder le seul modèle qui a fonctionné : celui de l’assimilation républicaine, qui pendant un siècle a permis à un étranger arrivé en France de s’intégrer et à ses enfants de devenir totalement français. L’assimilation en une génération, c’est notre ambition.
Nadejda SILANINA
Déléguée nationale à l’Assimilation républicaine
Debout la France