Jeudi 24 avril, Nicolas Dupont-Aignan s’est rendu dans le Nord-Pas-de-Calais, dans la région du Nord-Ouest, pour soutenir la candidature de Jean-Philippe Tanguy, tête de liste Debout la France ! « Ni système, ni extrêmes ».
A Calais, tout d’abord, Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Philippe Tanguy sont allés à la rencontre des migrants qui sont des milliers bloqués à la frontière espérant se rendre en Grande-Bretagne. « Faute de contrôler nos propres frontières, nous avons, par lâcheté, laissé se créer un problème migratoire majeur sur les rivages de la Manche. La fausse générosité et la démission de l’Etat conduisent à des ghettos misérables, et à la légitime exaspération des habitants. » a dénoncé Nicolas Dupont-Aignan.
Ils se sont rendus ensuite à Boulogne-sur-Mer où la situation n’était pas plus réjouissante avec la situation de la pêche française. 90 % des bateaux de pêche artisanale sont en vente. Bruxelles accable de règlementations abusives les pêcheurs français, tout en abandonnant des quotas de pêche considérables à la Norvège et à l’Islande, pays qui ne sont pourtant pas dans l’Union Européenne. Une bureaucratie envahissante pour les Européens et l’ouverture totale des frontières pour les intérêts extra-européens, le résultat est là : le port de Boulogne est devenu la plaque tournante des importations du poisson pêché par nos concurrents.
Enfin, dernière étape : le 2ème chantier de France, celui du terminal méthanier de Dunkerque. Un chantier de 1800 ouvriers, dont 70 % de travailleurs sont dits « détachés ». « L’argent du contribuable sert ainsi à nourrir la Pologne ou la Roumanie. Et pendant ce temps-là, nos ouvriers n’ont plus d’autre solution que d’aller pointer au Pôle Emploi de Dunkerque. » ont déploré conjointement Jean-Philippe Tanguy et Nicolas Dupont-Aignan avec le soutien du député du Nord, Jean-Pierre Decool, présent avec eux.
Tous les deux ont fait le souhait de se libérer des règles autoritaires et néfastes de l’Union Européenne qui empêchent la France de résoudre ses problèmes et ont proposé « que la France retrouvee la maîtrise de ses lois, de ses frontières, de son budget, de sa monnaie » tout en soulignant que cela n’interdisait en rien « la mise en œuvre de coopération à 4 ou 5 pays autour de projets concrets, la réalisation – enfin ! – de la vraie construction de l’Europe qu’attendent vainement les peuples depuis 25 ans ! »
A Dunkerque, une réunion publique avec de nombreux militants a clôturé cette journée.