Europe-Ecologie-Les Verts (EEELV) lance, ce 8 avril, sa campagne pour les élections européennes à Toulouse. Nous aurons donc droit, une nouvelle fois, à la prise en otage de l’écologie à des fins politiques. Car EELV, depuis bien des années, a voulu faire de l’écologie une chasse-gardée lui permettant de défendre ses positions mondialistes, soixante-huitardes…et profondément anti-environnementales.
Comment, en effet, prétendre défendre l’environnement quand l’on ne cesse, à coup de taxes et d’impôts, de faire de l’écologie une punition et d’en dégoutter nos concitoyens ?
Comment prétendre être un parti de gouvernement responsable lorsque l’on rejoint le gouvernement quand tout va bien mais qu’on le quitte aux premières difficultés, au moment où notre pays devait débattre de la loi sur la transition énergétique ?
Comment prétendre défendre l’environnement lorsque l’on défend les traités européens qui ouvrent nos frontières et favorisent les délocalisations ? La concurrence libre et non-faussée que Bruxelles a imposée à l’Europe et qu’elle défend au niveau mondial favorise les importations de produits low cost, fabriqués dans des conditions sociales et environnementales catastrophiques. Le contraire des préceptes du Développement durable !
Le 25 mai prochain, les Français ne se tromperont pas. Ils choisiront des candidats qui défendront les productions locales et donc l’avenir de notre environnement comme de notre pays.
Jean-Pierre Enjalbert
Délégué national DLR à la transition énergétique
Maire de Saint-Prix
Conseiller général du Val d’Oise