A l'occasion des élections européennes, Nicolas Dupont-Aignan et les listes Debout la France ! "Ni système, ni extrêmes" ont décidé de lancer « Les Mots de l’Europe » en donnant chaque jour aux Français jusqu’aux élections européennes, une définition précise d’un mot essentiel sur l’Europe.
Ceux-ci seront adressés à la presse et relayés sur le site debout-la-republique.fr. L’équipe de Debout la République répondra également aux questions sur l’Europe qui pourront lui être envoyées par mail à l’adresse : [email protected]
Souveraineté – droit exclusif d’exercer l’autorité politique sur un espace géographique et/ou une population Si le développement du droit international et la mondialisation mettent la souveraineté à mal, la plupart des Etats la réaffirment avec force et parviennent à préserver l’essentiel. Tel n’est plus le cas de la France, engluée dans une construction européenne qui l'inhibe et l'empêche d'être elle-même ! Alors que l’article 3 de la Constitution de la Ve République affirme que la « souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum », les gouvernements français ont accepté depuis vingt ans des transferts de pouvoir au profit d’un organisme technocratique sur lequel ne s’exerce aucun contrôle démocratique, la Commission et plus largement l'Union européenne.
La France a abandonné :
•sa souveraineté monétaire avec le traité de Maastricht (1992-1993),
•le contrôle de ses frontières avec l’accord de Schengen (1985) et le traité d’Amsterdam (1997-1999),
•son veto au Conseil européen, massivement remis en cause à partir du traité de Nice (2001),
•la maîtrise de son budget avec le Mécanisme Européen de Stabilité et le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (2007-2012) avec le Traité de Lisbonne – odieux déni de souveraineté nationale puisque ce que les Français avaient refusé par référendum leur a été imposé dans leur dos au Parlement.
Rien n’est cependant irréversible tant que la France n'a pas été enchaînée à une Europe ouvertement fédérale, même si elle s’approche dangereusement du point de non-retour. Parce que rien ne peut encore se faire sans elle, elle doit « dire à ses partenaires qu’elle refuse d’appliquer les traités européens quand ils remettent en cause les principes intangibles de sa souveraineté » (Marie-France Garaud). Chaque peuple doit rester maître de son destin.