Face à un sentiment d’abandon des locataires de nos quartiers difficiles, ces zones de non droit où violences, trafics de drogue, intimidations ou rackets sont légion, les bailleurs sociaux se réunissent pour créer des groupements de surveillance.
Ceci existe depuis plusieurs années à Paris avec le GPIS (Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance) ou plus récemment à Toulouse avec le GITeS (Goupement Inter-quartiers de tranquillité et de sûreté).
La mission de ces groupements, patrouiller dans les quartiers difficiles afin d’y faire régner un semblant de tranquillité, montrer une présence sur le terrain la plus dissuasive possible.
Pour ce faire, les agents de sécurité disposent d’une tenue, d’une voiture, de menottes et de bombes lacrymogènes.
Ainsi, ces agents de sécurité, sans formation professionnelle, sans équipement spécifique, sont jetés en pâture dans des cités difficiles pour combler, si possible, l’absence de l’état régalien.
Comme cela était prévisible, on dénombre depuis ces créations, de nombreux blessés, de violentes agressions, la dernière en date remontant au 01 Novembre 2019 où le GITeS Toulousain a tout simplement été attaqué au mortier dans le quartier du Mirail.
L’actualité récente, Mantes La Jolie, Chanteloup Les Vignes, Béziers, Grenoble, Chenôve…montre à quel point la violence s’accentue dangereusement au point d’être face à une situation quasi insurrectionnelle.
La solution n’est donc pas de faire appel à des agents de sécurité pour rétablir l’ordre mais c’est bel et bien à l’état de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour récupérer ces territoires perdus.
Dès 2017, Nicolas Dupont-Aignan, dans son programme présidentiel proposait des mesures de bon sens. Mesures que Debout la France réclame toujours en 2019 car il y a urgence:
– Recruter 30 000 représentants des forces de l’ordre
– Renforcer et moderniser les moyens matériels des policiers et gendarmes
– Mettre en place des peines plancher pour toute attaque envers policiers, gendarmes ou pompiers avec incarcération immédiate
– Supprimer les aménagements et réductions de peine
– Créer 30 000 places de prison