Après-demain mercredi 9 novembre, et comme chaque année à la même date, anniversaire de la mort du général de Gaulle, Nicolas Dupont-Aignan, entouré d’une nombreuse délégation de militants de Debout la France, rendra hommage, sur sa tombe de Colombey-les-deux-églises au libérateur de la France et fondateur de la Ve République. Dès à présent, notre ami et compagnon Michel Colas, secrétaire départemental DLF pour l’Hérault, nous a fait parvenir le texte ci-dessous, que nous nous faisons un plaisir et un devoir de publier sur notre site.
Je ne vais pas vous rappeler, moi aussi, ce que De Gaulle a apporté au monde en général et à notre pays en particulier.
Je ne vais pas, non plus vous parler de celui qui a incarné l’histoire de la France pendant une génération, qui a mis en place la 5° république, sauvegardé notre indépendance et a inspiré la vie politique française par un style que tous ses successeurs ont voulu adopter avec plus ou moins de succès.
Non, je voudrais aujourd’hui, vous parler de l’HOMME, en vous rappelant 3 principes qui l’ont caractérisé et qui, au-delà de ses actions politiques ont créé entre lui et les VRAIS gaullistes un lien indéfectible.
CES 3 PRINCIPES SONT :
FIDELITE A SES ENGAGEMENTS : HUMILITE ET HONNETETE
Concernant sa fidélité à ses engagements et son respect du peuple,
Rappelez-vous !! : Le 27 avril 1969, le peuple français est consulté par référendum sur une réforme du Sénat associée à la mise en œuvre d’un ambitieux projet de régionalisation.
Cette réforme proposée par Charles de Gaulle est rejetée à la majorité de 52,41% des suffrages exprimés.
Le soir même, le Général, fidèle à ses engagements et par respect du peuple, assume son échec et fait porter très rapidement au président du Conseil constitutionnel Gaston Palewski le message suivant :
« Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi ».
Dès le lendemain, lundi 28 avril, le président du Sénat Alain Poher peut assumer par intérim la présidence en attendant l’élection de Georges Pompidou, le 15 juin suivant.
Pour l’humilité, dont pouvait faire preuve le Général, je vais vous raconter une anecdote qui la met bien en évidence
Le Père François De Gaulle, raconte dans un livre : J’ai vu se lever l’église d’Afrique », un moment stupéfiant de simplicité et, pour beaucoup, inconnu de la vie du général.
Le père François de Gaulle est le neveu de Charles de Gaulle. François est né en 1922, Charles en 1890. En 1950, François, devenu prêtre et père blanc, se prépare à partir en Afrique. Son oncle est mondialement connu; il est déjà, de son vivant, entré dans l’histoire.
François a rendez-vous avec son oncle pour lui dire au revoir, il vient d’avoir 28 ans, le général en a 60.
Le Général de Gaulle vivait alors ce qu’on n’appelait pas encore sa traversée du désert. Retiré à Colombey, il écrivait ses mémoires. Chaque semaine ou presque, il venait passer un jour ou deux à Paris pour des rendez-vous. Il recevait dans un salon de l’hôtel La Pérouse, près des Champs-Elysées ».
C’est là que Le Père François, par une belle journée de juillet, arrive pour rendre visite à son oncle et lui dire au revoir avant son grand départ. De Gaulle l’interroge un peu sur la Haute Volta (Burkina-Faso), sur ce qu’il en sait, sur ce qu’il en imagine. Et soudain, rapporte François, le voici qui s’agenouille devant lui, et le front baissé vers le sol, les mains jointes, lui demande sa bénédiction. Il est stupéfait ! Charles de Gaulle est un grand homme, une figure déjà de l’histoire de France… De plus, il est aussi son oncle, ce qui suffit à forcer son estime et sa déférence. Mais à cet instant, humble et modeste, il lui apparaît, et avec quelle force et quelle évidence, comme un homme et comme un chrétien.”
Enfin, parlons de son Honnêteté :
C’est un des points qui ressort le plus fréquemment, surtout par comparaison avec ses successeurs.
Vous savez surement que le Général de Gaulle appliquait une rigueur toute militaire dans son rapport à l’argent.
Il tenait à payer lui-même les factures d’électricité de ces appartements de l’Elysée, ou les repas donnés à titre privé.
Ce sont ces mêmes principes qui lui ont fait renoncés à sa retraite de Président de la République pour ne vivre que de ses droits d’auteur et de sa retraite de Général de Brigade.
Voilà,
Fidélité à ses engagements, humilité et honnêteté, trois principes malheureusement oubliés par un trop grand nombre de dirigeants français de nos jours.
Michel Colas
Secrétaire Départementale de DLF 34
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