Jean-Luc Mélenchon a appelé les télévisions et les radios à organiser de véritables débats entre les candidats à la présidentielle. Au-delà des différences de fond que j’entretiens avec le candidat du Front de gauche, je ne peux que saluer et m’associer à cette démarche.
Pour cette élection décisive quant à l’avenir de notre pays les Français méritent mieux, en effet, que les querelles stériles entre les deux grands candidats de l’UMP et du PS, ou que la course de petits chevaux imposée par les instituts de sondage qui rythme la campagne.
Notre démocratie a besoin au contraire d'un véritable débat d’idées où chacun des candidats pourra exprimer ses valeurs, avancer ses idées et ses propositions pour redresser notre pays. Car comment imaginer un premier tour de l'élection présidentielle avec moins de débats que pour les primaires du seul parti socialiste ?!
Il est de la responsabilité des grands médias nationaux de ne pas créer ou accepter une telle absence de débats qui priverait de toute légitimité l'élection du futur président de la République.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et candidat à la présidence de la République
PARIS, 23 mars 2012 (AFP) – Le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon a lancé vendredi un appel aux télévisions et radios ainsi qu'aux autres candidats à la présidentielle pour que des débats soient organisés entre eux, estimant que "loin des petites phrases, la démocratie n'en serait que revivifiée."
A 30 jours du premier tour, Eric Coquerel, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, se demande dans un communiqué: "Pourquoi ce qui a été possible lors de la primaire socialiste entre six candidats du même parti ne le serait pas entre dix issus de formations différentes?"
"Nous lançons un appel aux TV et radios d'une part, aux autres candidats d'autre part. Il revient aux chaînes d'assurer leur rôle en invitant les candidats à débattre entre eux. Il revient aux candidats de les accepter, voire de les susciter", écrit-il.
Le FG réaffirme également "la volonté de Jean-Luc Mélenchon de débattre avec les autres candidats, notamment François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen ou François Bayrou. Loin des petites phrases, la démocratie n'en serait que revivifiée".
Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République à l'Elysée, a répondu à l'appel, estimant qu'"au-delà des différences de fond" qu'il entretient avec le candidat du FG, il ne peut "que saluer et (s)'associer à cette démarche".
"Les Français méritent mieux, en effet, que les querelles stériles entre les deux grands candidats de l'UMP et du PS, ou que la course de petits chevaux imposée par les instituts de sondage qui rythme la campagne", écrit-il dans un communiqué.
Et "comment imaginer un premier tour avec moins de débats que pour les primaires du seul Parti socialiste", demande le député de l'Essonne.
Pour le Front de gauche, "nos concitoyens sont avides de vrais débats politiques sur les sujets qui les concernent au premier plan: l'emploi, les salaires, le logement, l'environnement".