Ce qui devait arriver arrivera-t-il plus vite que prévu ?
Le vote, cette nuit, par les députés de la hausse des prélèvements sociaux sur les plans d’épargnes en actions (PEA), les plans d’épargne logement (PEL) et les assurances vies montre que nos dirigeants sont prêts à tout pour trouver de l’argent et tenter de rembourser la dette qu’ils ont eux-mêmes creusée. Ils sont même prêts à aller jusqu’au vol des Français, puisque l’effet rétroactif de cette taxe est bien sûr inadmissible dans un Etat de droit.
On se souvient de ce qui est arrivé à Chypre, où les dirigeants de l’UE, de la BCE et du FMI se sont accordés pour aller ponctionner jusqu’à 47% des dépôts déposés par certains épargnants. La note dans le bulletin du FMI du 9 octobre dernier recommandant de prélever directement 10% de l’épargne de tous les Européens est un avertissement qu’il ne faut pas prendre à la légère. Le gouvernement Hollande, sous injonction de la Commission Européenne, prépare les esprits à une spoliation pure et simple des Français, qui n’aura d’autre but que de donner directement cet argent au service de la dette, c’est-à-dire aux banques.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essone
Président de Debout la République