Déjà à l’automne, le premier ministre avait annoncé la volonté de l’exécutif d’accélérer la création de parcs « commerciaux » d’éoliennes offshore. Le 25 janvier, l’Assemblée Nationale a donc accordé au gouvernement la possibilité de prendre des ordonnances afin de réduire de 3 ans le temps de mise en place de ce que l’on appelle communément les fermes éoliennes.
Ainsi nos chers députés EN MARCHE viennent de redessiner le visage futur de nos belles cotes à la façon Macronienne, c’est à dire VITE FAIT ! sans pour autant que cela soit BIEN FAIT ….
Car si de l’éolien on ne retient que les avantages, les gouvernements Hollande et maintenant Macron, en oublient vite les inconvénients !
A terre l’implantation de ces structures pose déjà de nombreux soucis aux riverains : destruction des paysages, perte de valeur des biens immobiliers à proximité, niveau sonore de la rotation des pâles, interférences radioélectriques, saccage des oiseaux… Surtout, cette énergie coûteuse ne peut ni être contrôlée ni stockée, dépendant du bon vouloir de la météo qui est rarement accord avec les besoins électriques de la population et de l’économie!
Aussi, il est d’autant plus légitime de se demander qu’elle sera les inconvénients d’une ferme éolienne en mer .
Les mêmes inconvénients, toujours cette satanée pollution visuelle visible du sable allongé sur une serviette d’une région comme l’Occitanie par exemple dont le développement économique mise depuis des décennies sur le tourisme.
Une « douce berceuse » du rotor et des pâles pour la faune aquatique, dont on le sait depuis les études de bio-acousticiens, est sensible aux bruits tout comme nous, et qui de façon intense agit comme une bombe pouvant entrainer la disparition de certaines espèces.
L’impossible mise en place de l’alternative de stockage, pour permettre de prendre le relais lorsque la nuit par exemple la demande est moins forte en énergie, et qui impacte largement l’argument principal des pro-éoliens « énergie 100 % propre », puisque on parle ici de transformer cette énergie en énergie chimique.
Enfin, personne au gouvernement ne semble vouloir parler de la facture titanesque des éoliennes sur terre et encore plus sur mer pour le contribuable !
En dix ans, la Contribution sur le Service public de l’électricité pour financer les éoliennes a été multipliée par 10, à 1,5 milliard d’euros !
Or, l’électricité produites par les éoliennes en mer coûteront en moyenne trois fois plus chères que celle des éoliennes terrestres déjà dispendieuse !
En conclusion, il est impératif de préserver notre planète et notre territoire en matière de rejet de gaz à effets de serre.
La France est aujourd’hui le grand pays développé dont la production électrique produit de très loin le moins de gaz à effet de serre grâce à son parc nucléaire et ses barrages hydroélectriques.
Aussi ; la priorité n’est pas d’attaquer cet héritage historique avec des énergies couteuses et inutiles, mais d’investir dans de vraies énergies renouvelables capables de relever le défi d’un nouveau développement durable pour la France et le reste du monde : nucléaire de nouvelle génération, énergie des courants marins, panneaux solaires à haut rendement avec des matériaux moins polluants, etc.