Notre ami le Dr Amine UMLIL, responsable de la pharmacovigilance de l’Hôpital de Cholet, a été REVOQUE des praticiens hospitaliers, et cette sanction prend effet dès la notification du 4 Février 2023 !
Il s’agit d’une décision – la plus lourde qui soit – du Centre National de Gestion, CNG, l’autorité administrative qui dépend du Ministère de la Santé.
Le CNG avait convoqué Monsieur UMLIL le 12 janvier devant son conseil de discipline pour avoir manqué à son devoir de neutralité et de réserve « en conduisant des actions de propagande anti-vaccinale qui vont à l’encontre de la politique de santé publique mise en place pour faire face à la crise sanitaire du Covid 19 ».
Il est donc qualifié de « pharmacien anti-vax » comme tous les suspendus sont qualifiés d’emblée « d’anti-vax », dès le titre du journal qui fait un article à charge contre eux. Or, c’est un pharmacien qui respecte la loi et sa mission en informant de bonne foi les personnes humaines sur notamment la balance bénéfices-risques, les incertitudes d’un médicament, sans aucun lien-conflit d’intérêts.
Cette qualification est injustifiée : elle porte atteinte à l’honneur et à la réputation d’un praticien chargé d’une mission de service public ; les journalistes cherchent à faire obstacle à l’information indépendante, loyale, claire, appropriée : c’est prendre le risque de vicier le consentement libre et éclairé et donc de porter atteinte à la dignité de la personne humaine. Il y a un principe d’inviolabilité du corps humain.
Le nœud du problème, ce n’est pas le vaccin, c’est l’obligation d’être inclus dans un essai clinique de force, c’est l’information.
« La compétence professionnelle du Docteur UMLIL est reconnue et n’est pas contestée » notait le rapport sensé éclairer le conseil de discipline.
Amine UMLIL s’est comporté comme un lanceur d’alerte, a alerté sur les effets indésirables qu’il était bien placé pour constater, a parler de principe de précaution, d’inviolabilité du corps humain, parlant du consentement des personnes, sensé être libre et éclairé comme d’une liberté fondamentale non négociable.
Rappelons la loi du 5 Août 2021 avec son article 12 qui consacre l’obligation vaccinale et son article 14 qui crée un régime de sanctions conduisant à « désactiver » socialement les professionnels de santé de manière extra-judiciaire, sans entretien préalable, au mépris des droits de la défense.
Nicolas Dupont-Aignan condamne fermement cette sanction qu’il trouve scandaleuse, injuste et émanant d’un état autoritaire.
Il défend les libertés fondamentalesd’information, d’indépendance professionnelle, du droit à avoir des réponses aux questions posées lors de l’audition de l’OPECST du 24 mai 2022, du devoir d’alerte.
Cette sanction scandaleuse (à laquelle A.Umlil fait appel ), nous choque profondément et nous renouvelons notre soutien total à ce pharmacien honnête, courageux et compétent .
Son livre « l’impossible consentement » : effets indésirables des vaccins contre la Covid 19 et système de pharmacovigilance français.
Véronique ROGEZ
Vice-Présidente
Déléguée Nationale à la Santé