Les médias mainstream ont été massivement sollicités pour faire la promotion des fameux « vaccins » anti-COVID, avec un succès commercial certain puisqu’à ce jour on considère qu’un total de 157 millions de doses ont été administrées à la population française (1). Mais ils ne sont guère bavards quand il s’agit des évolutions de la réglementation vaccinale concernant les enfants et les nouveau-nés.
En 2017, le calendrier vaccinal publié par le ministère de la santé concernait seulement 3 maladies (Diphtérie, tétanos, poliomyélite). Dès son arrivée au pouvoir, Macron faisait passer de chiffre à 11 maladies. Selon la dernière mouture de ce calendrier publié par le ministère de la santé (2), ce sont 15 maladies qui sont désormais incluses, représentant en pratique 38 doses administrées en 13 injections entre 0 et 18 mois.
Rappelons que la procédure normale pour qu’un médicament bénéficie d’une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) comporte de nombreuses étapes et doit passer au final par une évaluation du rapport bénéfice/risque chez l’être humain. Le bénéfice, c’est le taux de guérison de sujets malades en comparant deux populations, l’une traitée avec le nouveau médicament, l’autre avec un médicament connu. Le risque, c’est le nombre et la gravité des effets secondaires constatés pendant la période de suivi. Au pire l’essai peut d’ailleurs être interrompu.
En matière de vaccination, évaluer le bénéfice a toujours été impossible. Les vaccins sont en effet destinés à des sujets sains et leur bénéfice réel ne pourrait être estimé qu’en suivant médicalement sur de très nombreuses années deux groupes de sujets appariés, l’un vacciné, l’autre non. Pour les maladies rares, il faudrait suivre des dizaines de milliers de sujets, voire des millions, pour espérer une conclusion statistiquement significative. De plus, dans un pays comme la France où l’obligation vaccinale est ancienne, il sera toujours impossible de constituer un groupe témoin de non vaccinés. Il faut donc admettre qu’il est impossible de prouver scientifiquement l’efficacité d’un vaccin. Les AMM sont prononcées en suivant l’avis « d’experts » et sont donc purement subjectifs. C’est un fait qu’il faut bien assimiler.
Quelquefois, on s’aperçoit au bout de (très) nombreuses années que le bénéfice d’un vaccin est négligeable, voire nul. Cela a conduit par exemple à l’abandon du BCG antituberculeux, après que des millions de sujets en aient « bénéficié ». On s’est rendu compte que ce sont l’amélioration des conditions d’hygiène et d’alimentation qui ont été les éléments déterminants dans les succès de la lutte contre la tuberculose.
Il est plus simple, du moins en théorie, d’évaluer les risques liés aux vaccins, notamment lorsqu’ils surviennent précocement. Robert F. Kennedy Jr rappelle dans son livre (3) l’expérience désastreuse de l’introduction aux USA d’un vaccin antirotavirus pourtant homologué par la FDA en 1998 et ayant du ensuite être retiré du marché après constatations de plusieurs centaines de décès chez l’enfant. Mais les dispositifs de recueil d’effets secondaires sont loin d’être réellement efficaces et en tous cas très lents à réagir. Et les preuves de relation de causalité longues à obtenir. Certains effets secondaires se manifestent après un temps de latence infraclinique. Il est néanmoins certain que l’on assiste dans tous les pays à fort taux de vaccination à une augmentation dramatique des maladies allergiques et du système immunitaire (diabète juvénile, polyarthrite, lupus, maladie de Basedow, maladie de Crohn, Guillain Barré, etc.) (3).
On a donc des produits à l’efficacité incertaine (en tous cas impossible à prouver) et aux effets secondaires potentiels inquiétants. Cette incertitude se traduit au niveau européen par des politiques très variables (4) : En 2023, dans treize pays européens (Autriche, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Irlande, Islande, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, et Suède), le calendrier vaccinal ne comportait aucune vaccination obligatoire mais seulement des vaccinations recommandées. Certains pays comme la Finlande, les Pays-Bas ou la Suède n’ont aucune obligation. Et il n’y a aucune différence visible sur l’état de santé de ces populations respectives.
Bien sûr on pourrait faire observer que le respect du calendrier vaccinal n’est pas strictement obligatoire selon la loi. Mais il est nécessaire de le respecter pour que les enfants puissent être admis dans les établissements scolaires. Et en France, l’école est obligatoire depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882… Donc en pratique il y a donc réellement obligation vaccinale ! Ceci en parfait désaccord avec tous les traités et conventions internationales (tous signés par les représentants de l’état français) selon lesquels il est rigoureusement interdit d’imposer à quiconque un traitement qu’il refuse.
On peut ajouter que depuis 2021, environ 90 % des messages envoyés par la DGS (Direction générale de la santé) sur les boîtes mail des médecins sont constituées d’incitations à vacciner (COVID bien sûr, mais aussi grippe et tous les vaccins « obligatoires »). Comme si 90 % des problèmes de santé en France étaient dus à une vaccination insuffisante. Pas un mot sur ce qui est réellement indispensable pour être en bonne santé comme la nécessité d’une activité physique quotidienne ou le respect d’une alimentation équilibrée. Pratiquement rien sur les cancers ou les maladies cardio-vasculaires, principales causes de mortalité.
Au final, le gouvernement et tous les médias aux ordres se comportent surtout comme des agences de publicité au service des BigPharms et des milliardaires qui les possèdent. Inonder la population de vaccins contribuera plus à renforcer leur fortune qu’à améliorer la santé des français. Mais le piège s’est refermé et est bien verrouillé…
1 – https://coronavirus.jhu.edu/region/france
2 – https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinal_dec24.pdf
3 – Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma – R.F. Kennedy Jr. – Résurgence Médecine et Société – 2021