A quelques jours des municipales, les réunions publiques s’intensifiant, DLF tient à montrer comment on peut intégrer le “Numérique” à la vie des communes.
Deux sujets, parmi bien d’autres, sont évoqués ici à titre d’exemple.
La Ville Connectée et ses objets
Cette notion vise à améliorer le quotidien par l’alimentation de tout type de données, croisées, analysées par des systèmes dédiés, informations à destination des agents ou de systèmes décisionnels. Un exemple probant : une carte interactive des incivilités permettrait à chacun de signaler un dépôt sauvage, des voitures ventouses, des trafics en tout genre afin d’aider les forces de l’ordre.
On pourrait également penser à des objets intelligents, industrialisés et éprouvés. Notons que ces outils n’exigeraient pas d’identifications nominatives et ne collecteraient aucune donnée personnelle des usagers directs et indirects.
Ainsi, à titre d’exemples :
- – Les lampadaires connectés avec détecteurs de mouvement et basse consommation LED respecter de l’environnement et économes en énergie, qui permettent d’adapter la luminosité au climat, à la période de l’années, aux événements alentours.
- – Des bornes incendies protégées contre toute ouverture capable d’envoyer une alerte et dont le débit est mesurable à distance. Cela permettrait par exemple d’éradiquer le “street-pooling” qui est une plaie l’été, quand les voyous transforment les rues en piscine à ciel ouvert en gâchant des milliers de litres d’eau !
- – Pour les agents municipaux, des exosquelettes de manutention, pour balayer ou aspirer, aider à la manutention ou pour des activités physiques répétitives ou induisant de mauvaises postures (jardinage, entretien de bâtiments en particulier).
- – Le fléchage de circulation automobile avec une signalisation dynamique : un jour de marché, un accident, à la volée des itinéraires sont créés localement ou aux environs de la commune, libre des algorithmes d’applications comme Waze, par exemple, avec des itinéraires validés par la commune et optimisés localement par ce système semi-propriétaire…
L’Intelligence Artificielle (IA) utile aux citoyens
Afin que les agents municipaux puissent s’occuper pleinement du service aux habitants, des outils numériques peuvent répondre aux questions les plus simples comme les agents conversationnels, aujourd’hui, devenus robustes. Par exemple, la vérification d’une ouverture ou des horaires d’un service municipal, obtenir le volume de déchets verts accepté à la déchetterie, l’état d’avancement d’une formalité ou encore être mis en contact avec un agent pour, cette fois-là, échanger face-à-face ou au téléphone.
C’est une IA accessible en technologie et en prix pour une collectivité locale même avec peu d’habitants qui permet de se concentrer sur les vrais services utiles aux personnes. Ces systèmes libèrent les agents pour plus d’efficacité, de convivialité pour des échanges plus pointus avec l’usager, moins de coupures et plus de concentration sur les tâches opérationnelles et pratiques.
Le Numérique et le Digital, simples outils, doivent donc être abordés sur leurs aspects tangibles et pratiques, pas seulement de réseau social. Ils doivent être pris comme des facilitateurs de la vie en groupe, de moyens pour rompre l’isolement et induire une meilleure communication en libérant les agents de la commune pour plus de disponibilité de visu avec les citoyens.
Je reste, bien entendu, à votre disposition sur tous ces sujets.
Lionel Mazurié
Délégué national au Numérique