Il est important de faire une distinction entre la personne atteinte d’un handicap, le handicap lui-même et les aides qui peuvent éventuellement compenser le handicap.
Voici les quatre catégories de handicap principales sans oublier les maladies handicapantes.
1) Le handicap moteur (fauteuil roulant).
2) Les handicaps sensoriels regroupant la cécité, la surdité et aussi l’anosmie qui correspond à l’altération de l’odorat et du goût.
3) La trisomie 21, l’autisme font partie des handicaps mentaux. Ils sont la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle.
4) La schizophrénie, la bipolarité ou les TOC font partie d’un handicap psychique. Ils surviennent au cours de la vie et peuvent être pris en charge par un traitement médical.
Mais une catégorie dite « invisible » représente 80 % des personnes en situation de handicap.
Et comme il ne se voit pas, l’entourage ne le reconnait pas. Il est même bien plus difficile de le faire reconnaître dans notre société.
Le handicap « invisible » est souvent minimisé, incompris voire nié.
Les personnes à mobilité réduite ne sont pas les seules à bénéficier d’une carte prioritaire dans une file d’attente. Il ne faut jamais juger une personne sur son apparence. Son handicap existe, sa carte en témoigne. De très nombreux témoignages discriminants me sont parvenus. On peut même parler de traumatismes. Certaines personnes n’osent plus se servir de leur carte prioritaire notamment dans les files d’attente.
Il est essentiel que nous prenions tous conscience des handicaps invisibles et que nous soyons plus sensibles et compréhensifs envers les personnes qui vivent avec ces défis. Le respect et la bienveillance envers autrui, sans jugement hâtif, peuvent aider à créer un environnement plus inclusif pour tous.
Pour rappel, le handicap est toujours la première cause de discrimination en France.
Témoignage de Cindy des Alpes-Maritimes :
J’ai 26 ans, je suis touchée par le handicap invisible, ayant une maladie auto-immune. Celle-ci peut me provoquer des inconforts au quotidien que les personnes ne voient pas physiquement, cela est problématique dans la vie quotidienne. Notamment quand je vais au magasin que je vais en caisse prioritaire avec ma carte cmi prioritaire, avec mon jeune âge. Et depuis plusieurs années que j’ai cette carte, je n’ose pratiquement pas m’en servir car à plusieurs reprises je me suis fait rabaisser avec des mots et des regards car les personnes me voient maquillée, bien habillée et jeune surtout, donc pour eux vous n’avez rien qui cloche. Par contre, eux sont dans une caisse prioritaire sans carte et ça je ne trouve pas ça juste. Même la plupart du temps, les caisses prioritaires sont même fermées et il y en a qu’une seule par magasin.
Debout la France met plus que jamais au cœur de son projet politique la dignité des personnes en situation de handicap.
Nicolas DUPONT-AIGNAN s’est toujours battu contre toutes discriminations et injustices subies au quotidien par des personnes handicapées.