Epinglés par le régime européen et l’entremise du commissaire Thierry Breton, Tik Tok et Snapchat ont été présentés comme les accélérateurs des récentes émeutes. Ce fut alors un moyen de révélation, au grand public, des mesures coercitives qui viseront maintenant la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, et ce dès le 25 août 2023.
Dormons bien, la “démocratique” Commission Européenne s’occupe de tout pour bien nous “protéger” des contenus illicites, haineux et interdits. La machine est en route, législative (le DSA donc) et effective dans la surveillance des moyens d’application (l’European Centre for Algorithmic Transparency localisé en Espagne). Emeutes, sujets sanitaires, migrations, tout sera passé au crible … suivant des critères fixés par la doxa. Ce 11 juillet, la commission se positionnait même sur les Métavers. C’est pour dire !
Nous vivrons ainsi dans un parfait carcan de régulations pour notre protection, notre hygiène mentale et ce, assuré par la Commission Européenne.
Par cette délégation fédérale, les gouvernements sont devenus de simples porte-paroles, des lobbyistes locaux pour faire adhérer leurs populations. Les élus deviennent des relais et des presse-boutons … quand on leur demande encore leurs avis sur ces sujets devenus continentaux. Les fonctionnaires assiégés par les lobbies, nuit et jour, sont à l’œuvre, pourtant dénoncés par pas mal de députés de l’hémicycle de Bruxelles mais sans doute trop minoritaires pour briser cette période glaciaire des libertés individuelles. Madame Van der Layen vient de nommer l’américaine Fiona Scott Morton pour la régulation des “géants de la tech” : Open bar !
Un groupe non élu, s’occupe de nous, millions de citoyens européens, sous la grande aile de l’aigle protecteur.
Amazon conteste son assimilation à une “Très grande plateforme en ligne” du DSA par une action auprès du tribunal de l’UE à Luxembourg ce 11 juillet. Ces “VLOP” sont au nombre de 19 dans la liste dressée et délivrée fin avril par l’UE : tous les GAFAM mais aussi des Alibaba et AliExpress asiatiques, des booking.com , Wikipédia, YouTube, Zalando. Ce nombre variera au fil des déclarations, réservant à ces acteurs une surveillance renforcée par leur puissance médiatique ou commerciale qui inquiète notre régime continental et national.
Les amendes vont pleuvoir : ces acteurs vont sans doute mettre en place des moteurs basés sur l’IA pour filtrer et interdire certains contenus. Les masses rentreront contraintes dans les clous mais les minorités néfastes trouveront derechef des contournements locaux, tribaux …
C’est donc la raison pour laquelle la commission a inauguré le Centre Européen pour la Transparence Algorithmique, l’ECAT cité en début d’article: on a échappé à la dénomination d’Hécate, déesse de la sorcellerie !
Ce sont donc tous nos échanges par ces médias, images, sons, vidéos, textes qui seront analysés, qualifiés : nous serons donc, Identité Numérique prochaine aidante, fichés au niveau fédéral. Il ne reste qu’à brancher des pass ou des crédits sociaux pour nous contraindre à suivre cette dictature numérique.
A se demander si les excès et les actes répréhensibles des émeutiers ne sont pas une opportunité calendaire afin d’avoir une adhésion maximale de la population à ses mesures autoritaires et liberticides.
Comme lors de la période de la prohibition américaine, il est à penser qu’un milieu souterrain fait de mafias ou des groupes libertaires vont se glisser dans la brèche et “durcir” les réseaux et outils de ceux qui veulent vraiment outrepasser et avoir des systèmes de communication libre.
Sommes-nous massivement assimilés par nos régimes à eux ?
Le Digital Services Act (DSA) et notre sacro-sainte Liberté d’expression
Actualités16 juillet 2023