S’il est relativement aisé de chiffrer le poids pécuniaire des délinquants incarcérés, il est un autre aspect trop souvent négligé : le coût de la délinquance sur les particuliers et surtout sur les entreprises.
Le chiffre exact n’est pas connu mais il peut s’évaluer en milliards d’euros.
L’attrait fiscal pour les entreprises dans les zones franches aura été vite découragé par l’insécurité régnant dans de nombreux quartiers où le chiffre du trafic de stupéfiants est le plus important.
Pour les entreprises, le choix de l’implantation des locaux, nonobstant leur stratégie commerciale, est dicté également par le critère sécuritaire et les coûts afférents. En effet, l’investissement pour la sécurité dans l’entreprise a mécaniquement une incidence sur les résultats de celle-ci : gardiennage, maîtres-chiens, vigiles, alarmes. Les collectivités publiques doivent elles aussi investir en policiers municipaux, caméras de surveillance pour préserver les biens publics .
Le coût de la délinquance pour les compagnies d’assurances se répercute toujours sur les Français qu’il s’agisse de la délinquance routière, des cambriolages. A cela il convient d’ajouter les agressions, lesquelles génèrent bien souvent des journées d’arrêt de travail.
Enfin, au fur et à mesure que se développe les technologies informatiques, se développe parallèlement la délinquance informatique avec vols de données pour des coûts très élevés.
LOUIS XIV disait « l’Etat c’est moi ». Les Françaises et les Français peuvent dire : « l’Etat c’est nous » car, qu’on le veuille ou non, tout sort toujours de la même poche.
Mais le Gouvernement fait-il tout ce qu’il peut ?
Lors de la crise des gilets jaunes, les casseurs d’extrême gauche ont-ils été arrêtés préventivement ? Non hélas !
Par calcul politicien ou par incompétence du gouvernement, les commerçants ont fait les frais durant des mois de cette situation avec à la clé une chute drastique du chiffre d’affaires sans compter les dégâts matériels.
A quand le retour à l’ordre dans notre Pays ?
Charles Peguy disait « L’ordre et l’ordre seul fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude »
Emmanuel MACRON pour la seconde partie de son quinquennat prétend se souvenir du « régalien »… rien ne vaut une élection pour faire semblant de régler les problèmes de notre pays.
François Kohn
Délégué national aux activités socio-professionnelles